Francine Nkufi, fruit du destin

Appelée affectueusement par ses proches Cinenk, Francine Nkufi Numi est née à Kinshasa le 22 juin d’une famille de 9 enfants dont 2 garçons et 7 filles.

Sa passion pour le journalisme résulte certainement de l’hérédité. Elle n’est pas la seule journaliste dans sa famille. Elle a fait une partie de ses études primaires au Complexe Scolaire Lembo sur l’avenue Sandoa dans la commune de Kasa-Vubu et une autre au Complexe Scolaire Ufuta à Masina Sans Fils. Le cycle d’orientation, elle l’a fait au Lycée de Kasa-Vubu. Les humanités au Lycée Motema Mpiko à la section Scientifique. Ensuite, l’école a jugé utile de la transférer en Pédagogie. Cependant, elle voulait faire la Math-Physique. C’est ainsi qu’elle a quitté le lycée pour l’Institut Bambou dans la commune de Masina en 2003 où elle a obtenu son diplôme d’état avec la mention distinction.

Retour aux origines

Si cela ne dépendait que d’elle, elle aurait pu rallier l’UNIKIN pour faire les lettres ou l’IFASIC pour embrasser les études de communication. Fort malheureusement, son père voulait qu’elle aille aux Facultés catholiques de Kinshasa pour embrasser les études de l’économie de développement ou faire l’architecture à L’IBTP. Finalement, elle a opté pour l’architecture. Arrivée en 3ème année d’architecture, son père décide de l’envoyer en Afrique du Sud. C’est là qu’elle embrasse les études de communication, une sorte de retour aux origines rendu possible par l’absence des parents en terre Sud-Africaine. Elle se retrouve donc à l’University of South Africa à Pretoria avec un titre en business communication. Déjà étudiante, elle a intégré le monde professionnel comme assistante du 1er conseiller d’ambassade de Guinée en Afrique du Sud. Après, elle a été engagée dans une agence logistique d’import et export en qualité de manager adjointe. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, elle a trouvé un emploi dans la même agence mais dans le département de Dubaï où elle a travaillé pendant 3 ans comme agent de communication. Dans le domaine sportif, elle et son ami Glody Nkuku (résident en Allemagne) ont créé  un site ‘’ RDC foot’’, un espace où on parle des joueurs congolais évoluant au pays comme à l’étranger. C’est à Dubaï qu’elle est entrée en contact avec le l’univers footballistique du Congo à travers l’organisation du match amical des Léopards contre l’Irak.

Maze, son plus grand modèle

A son retour à Kinshasa, elle a évolué dans le free-lance. Canal kin l’a sollicitée où  elle a travaillé pendant une année. Ensuite, elle rejoindra Siloe TV où elle a bossé pendant une année et demie. Après un moment de répit, elle accepte de collaborer avec Univers Groupe Télévision. Actuellement, elle est employée à EDUC TV ; la chaîne du ministère de l’EPSP. Son plus grand modèle est Marcelline Mwakumanya Maze. Quand je grandissais, je disais toujours à mon père que je serai comme Maze d’antenne A car elle faisait exception à l’époque.  La journaliste aime la couleur bleue et rouge. Elle aime bien manger tout ce qui est bon tout en marquant une préférence particulière pour les haricots. Elle n’est pas fan d’alcool mais elle en prend quand même comme divertissement. Elle adore voyager et savoure la musique de Moise Mbiye et d’Henri Papa Mulaja. Son sport préféré est le basket-ball. Pas de choix, elle est contrainte de s’accrocher au football, sport roi. , Elle déteste vraiment l’hypocrisie et n’aime pas se sentir supérieure aux autres. Elle aime se retrouver au même pied d’égalité que les autres. Elle est directe et s’estime être une femme de caractère. Par conséquent, elle sait dire oui quand il le faut et non également quand il le faut.

Comme son nom l’indique, Nkufi est de petite taille (1m63). Elle pèse 65 Kg avec un teint pas trop foncé. Son plus grand rêve est de voir sa renommée monter dans le monde sportif au point de couvrir un jour la coupe du monde. Son projet d’avenir est d’avoir un foyer comme toute femme, se marier et avoir des enfants.

Emendja Onya Sephora/ Stagiaire IFASIC

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks