Selon Alain Badiashile : Le taekwondo se comporte parfaitement sur le plan continental

L’équipe nationale de taekwondo a toujours été rangée en ordre de bataille à toutes les échéances internationales auxquelles elle prend part.

C’est l’essentiel de l’entrevue accordée à votre rédaction par le numéro un de la Fédération congolaise de taekwondo (FECOT), Alain Badiashile. Au cours de cet entretien, Alain Badiashile a révélé que les athlètes congolais reviennent d’un grand championnat, le premier du genre, au niveau du sport militaire, de force, d’auto-défense et de la Police à Abidjan en Côte d’Ivoire. Au terme de la compétition, les athlètes ne sont pas rentrés mains bredouilles, ils ont glané deux médailles d’argent.   Cette performance démontre à suffisance que la discipline se comporte très bien sur le plan continental. Le président de la FECOT a remarqué aucune difficulté en ce qui concerne le déroulement des séances d’entrainement de l’équipe nationale. Le staff technique a le niveau requis pour gérer cette équipe. C’est un niveau très costaud au niveau de l’équipe nationale. L’équipe nationale est gérée par des experts formés sur le plan international validé par le QG de taekwondo. Sans aller par quatre chemins, Alain Badiashile a fait savoir qu’au niveau des athlètes, il y a un problème d’infrastructures qui se pose, d’autant plus que cette discipline art martial est assez exigeante. Il faut s’entrainer aux normes internationales.  Mais le problème d’infrastructures ne relève pas de la fédération. C’est la partition du gouvernement. Qu’à cela ne tienne, la FECOT s’organise pour offrir le minimum qu’il faut pour que les athlètes s’entrainent en toute quiétude en vue de maximiser leur performance. C’est que qui justifie le bon comportement des Congolais sur l’échiquier international.

La FECOT prévoit la passation des grades, des examens nationaux de ceintures noires, des ceintures supérieures. Au niveau de Kinshasa, on a déjà bouclé avec la première et la deuxième session. La FECOT va descendre dans des provinces en vue d’aider les ceintures de couleurs, des ceintures rouges et les ceintures noires à pouvoir passer des grades, telle est l’activité phase de comité Badiashile, dans les jours à venir.  ‘‘Il est prévu le recyclage des arbitres. C’est un compartiment délicat, lorsque vous n’avez pas des arbitres formés, cela influe négativement sur la prestation des athlètes. Il faudra que les arbitres mémorisent et maîtrisent la législation en la matière. Sur le plan international, cela évolue. Actuellement, le taekwondo est à l’ère du numérique. Lors de compétition, on utilise les matériels électroniques, il faut s’adapter avec l’évolution de cette technologie, c’est ce qui fait que la réglementation varie. Et puis au niveau de la Fédération mondiale, il y a une variante de la compétition vers le professionnalisme. La réglementation est beaucoup contraignante. C’est ce que qui fait que nous devons être au même diapason, parce que nos athlètes participent à toutes ces échéances de grande envergure, en attendant les compétitions qui seront organisées par le Comité olympique congolais’’, a conclu Badiashile.     

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