La dépouille mortelle de l’artiste musicien, auteur compositeur Lutumba Simaro, arrivé ce mardi à Kinshasa en provenance de la France, selon le programme du comité d’organisation.
La gestion du »matanga », comme on le dit chez nous, pose problème. Surtout depuis que le fond destiné aux funérailles a été libéré par le gouvernement. Grave encore, personne ne sait exactement combien a été décaissé. 650 250 ou 200 000 USD? La polémique et les spéculations vont bon train. En passant par le Palais du peuple ce soir, votre rédaction a constaté que le coordonnateur du comité d’organisation, le journaliste Paulin Mukendi, a pour sa part, du moins avec le montant reçu, a débuté l’installation de la chapelle qui doit recevoir la dépouille.
Les ouvriers s’affairent à revêtir le hall du palais du peuple d’une belle robe digne de L’artiste. On constate aussi que des panneaux géants sont installés dans plusieurs coins de la capitale .Mais une indiscrétion dans le couloir de l’hémicycle, à laisser entendre que du côté de la ville de Kinshasa, qui prend toujours en charge le caveau, on cherche à négocier un endroit moins cher, donc à bas prix pour y construire le caveau ! Alors que les responsables de la Nécropole Entre Ciel et Terre avaient déjà pris des précautions pour enterrer le Vieux Simaro en face de feu Tabu Ley, la ville veut aller de l’autre côté ! Ou c’est moins cher, pas avec les autres artistes ! Bizarre ! On parle quand bien même de Simaro, un grand monument de la musique, s’est exclamé un des responsable du cimetière. Combien a été déboursé pour le caveau ? A quoi sert l’argent mise à la disposition du comité d’organisation? Le caveau n’en fait pas partie ? « S’il y a quelqu’un qui doit bénéficier de fond libéré par le gouvernement c’est Simaro, pas le comité d’organisation que pilote la ministre de la Culture et art secondé par Paulin Mukendi. En ce qui concerne l’équipe devant accompagner le corps, il n y a aucun membre de la famille de Simaro. C’est plutôt le Dircab de la ministre et l’enfant d’un ministre. Voyons voir la semaine.
