Le Front Commun pour le Congo a confirmé sa suprématie sur le terrain politique congolais. Après son carton aux législatives nationales et provinciales, c’est haut la main qu’il vient de gagner les élections sénatoriales.
Avec 92 sièges sur les 120 sièges proposés, il n’a laissé qu’est-ce des miettes à ses adversaires. CASH et LAMUKA n’atteignent pas chacun 10 sièges. On ne voit pas avec ce calcul, sauf un miracle comment le bureau du Sénat et de l’Assemblée nationale vont échapper à ce rouleau compresseur qu’est le FCC. Déjà que le regroupement politique que dirige l’ancien président de la république contrôle la quasi-totalité des bureaux des assemblées provinciaux.
On peut déjà conclure que l’espace politique est totalement entre les mains du FCC. L’UDPS, le parti du président de la république a coulé même dans les provinces où les nombreux des élus étaient suffisant pour obtenir 2 sièges. L’espace kasaï, considéré comme l’un de ses bastions n a cédé qu’un seul siège. Kinshasa, malgré ses 12 députés provinciaux n a accordé aucun siège. Qu’est ce qui se passé? Les députés provinciaux ont votés pour qui ou encore quel regroupement politique ? C’est les questions qui taraudent dans toutes les têtes. Comment un grand parti comme l’UDPS avec toute l’expérience a pu se suicidé en direct ? Avec les soupçons de corruption, l’on se demande si les élus de l’UDPS ont privilégié leur bien-être au détriment du parti. Le président de la république a désormais officiellement les mains entièrement liées par le Regroupement de Joseph Kabila. Même si on encore deux à trois territoires en attente pour les élections à savoir Yumbi, Beni et Butembo aucune chance de rattraper l’écart. La partie est jouée.
MUKAR
