Congo-Brazzaville : Eldorado ou calvaire ?  

 

 

Plusieurs footballeuses congolaises (Ndlr : RDC) traversent l’autre rive pour étoffer l’ossature  de différentes équipes de la République du Congo.

Si les unes effectuent le déplacement en toute quiétude, ce n’est pas le cas avec les autres. Certaines joueuses effectuent le déplacement avec des pirogues, et passent plus de 4 heures sur le Fleuve Congo. Arrivées sur place, elles prestent sans contrat écrit et subissent le mauvais traitement de la part des dirigeants.  »Nous éprouvons des difficultés depuis que nous sommes ici, le staff dirigeant nous abandonne à notre triste sort. Nous voulons regagner notre pays, mais les moyens financiers nous font défaut. Pourtant, avant le déplacement, nous avions toutes les assurances, mais sur place, c’est le jour et la nuit. C’est mieux de rester en RDC que de venir trimer à Brazzaville, loin de nos familles respectives. Difficile de regagner la RDC, puisque les dirigeants se sont volatilisés », a révélé une footballeuse.

Au regard de cette situation confuse, la FECOFA est appelée à prendre des mesures idoines pour déjouer tout ce plan. Les transferts doivent s’effectuer en bonne et due forme, comme c’est le cas avec les footballeurs. Un dialogue entre les deux fédérations pourrait décanter la situation. Dossier à suivre.

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