Le directeur du bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), Abdoul Aziz Thioye, a exhorté vendredi, les acteurs de la société civile congolaise au sens de responsabilité et à l’esprit des sacrifices en vue de s’ assurer et défendre l’intérêt commun de la Nation, au cours d’une nouvelle session de formation organisée par la Haute académie de la société civile qui a eu lieu au centre Mgr Shaumba, dans la commune de la Gombe.
Abdoul Aziz, qui intervenait sur les organisations de la société civile: acteurs et sentinelles de la garantie des libertés publiques, a soutenu qu’être acteur de la société civile expose parfois l’homme à certains risques parmi lesquels, car il arriver parfois à abandonner sa famille. La société civile, dans l’acceptation des Nations Unies, a fait savoir Abdoul Aziz, s’entend comme des personnes qui prennent volontairement part à des formes de participation et actions publiques et s’engagent à défendre des valeurs compatibles avec les buts assignés. Le directeur du BCNUDH, quant à lui, dit que les libertés publiques dans un Etat seront beaucoup plus libérales et favorables selon l’Etat en question, soit acquis aux principes démocratiques et au respect des droits de l’homme.
L’histoire des droits de l’homme dans de nombreux pays, a dit Abdoul Aziz, renseigne que même si tous les Etats du monde proclament et réaffirment les valeurs des droits de l’homme, ils ont du mal à intégrer ces valeurs dans leurs normes juridiques et surtout à en assurer leur jouissance effective. Il fait savoir que la société civile congolaise contribue de manière significative à toutes ces actions parmi lesquelles figurent le projet de loi sur les manifestations publiques, celui relatif à la protection des défenseurs des droits de l’homme et le projet de loi sur l’accès à l’information.
