A l’approche de la date fatidique du 23 décembre, le microcosme politique congolais est en ébullition.
Chacune de parties veut tirer les ficelles de son côté. Pour Christophe Lutundula, les élections doivent absolument se tenir à la date prévue (23 décembre 2018). Dans me cas contraire, » ça casse ou ça casse » dixit cet opposant tout en précisant que le peuple doit barrer la route à ceux qui sont contre l’alternance. Ces déclarations interviennent à la suite de ceux qui sont favorables à une nouvelle candidature de Joseph Kabila à la magistrature suprême. Cet éminent juriste estime que les tenants de la candidature de Kabila n’ont ni d’égard ni de respect pour sa personne. Cette prise de position est est un mépris tant pour le peuple congolais que pour son élite a-t-il martelé. Quant à l’accord de la Saint Sylvestre, cet acteur politique pense qu’il a été violé depuis longtemps. C’est pourquoi, des résolutions des Nations Unies ont été prises et des marches des chrétiens ont été organisées ici et là. Célestin Tunda: » c’est le vœu de la population » Célestin Tunda, un des cadres de la MP, sa famille politique ne s’est pas encore prononcée officiellement. Ceux de la MP qui le font, le font en qualité de citoyen congolais considérant qu’ils font partie du peuple congolais. Ce haut cadre du PPRD ‘exclut pas un éventuel recours à la Cour constitutionnelle pour une interprétation. Jonas Tshiombela: » C’est un faux débat » Pour la Nouvelle Société civile du Congo (NSCC), la polémique sur la candidature de Kabila est un faux débat. Pour son coordonnateur, ce débat est sans objet partant des dispositions de la Constitution, de l’accord de la Saint Sylvestre et de la résolution 2409 des Nations Unies. « Le cap est mis vers les élections pour l’alternance tout en rappelant le risque des élections bâclées si le climat politique n’est pas décrispé a-t-il conclu. Pour rappel, les élections ont été fixées au 23 décembre 2018.
JM Mawete
