Dans les oubliettes

C’est étonnant. On en parle plus. Depuis l’organisation du triple scrutin du 30 décembre (présidentiel, législatif national et provincial), c’est le silence radio.

Pire encore, même l’institution organisatrice des élections affiche son mutisme. Et pourtant, à en croire plusieurs analystes, le calendrier a prévu la tenue de ces élections au 18 mars. La CENI n’est pas la seule sur qui porter la responsabilité de la non tenue de ces échéances électorales. Aucune plainte ni réclamation de la part des acteurs politiques toutes tendances confondues (majorité et opposition). La société civile est la seule à se battre comme un diable dans un bénitier. Comme à l’accoutumée, l’Eglise catholique est avant-gardiste. La Commission Justice et Paix de l’Archidiocèse de Kinshasa a d’ores et déjà tiré la sonnette d’alarme pour exiger l’organisation de ces élections. Une autre structure de la société civile a emboité le pas. Cette dernière a écrit au Chef de l’Etat pour solliciter son implication. Ensuite, elle a demandé à la centrale électorale de publier le calendrier réaménagé. Cette fois-ci, sera-t-elle la bonne ?

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