Disparition de Lutumba Simaro : Témoignages émouvants

Un grand baobab de la musique Congolaise est tombé samedi 30 mars dernier. Lutumba Simaro Masiya tire sa révérence à Paris suite d’une longue maladie.

Père de 6 enfants dont 3 garçons  et 3 filles, le poète Lutumba est l’un de pionnier de la musique congolaise. Il débute sa carrière musicale dans l’orchestre Migra Jazz puis il rejoint le OK Jazz en 1961. Maman Eugénie Lutula, native de Saint Jean (actuel Lingwala) livre son témoignage sur le début de la carrière de l’illustre disparu. ‘‘Lorsqu’il a débuté sa carrière musicale, son père n’été pas d’avis avec lui, un jour il annoncé à son père qu’il voyage demain pour la France avec Franco Luambo Makiadi’’. C’est alors son père le bénit et lui donne la chance d’avancée dans sa carrière musicale. Roberly Lutumba garde le souvenir d’un grand père aimable. C’est surtout son sens de sacrifice du poète qui m’a le plus marqué. Ce dernier n’hésitait pas à consacrer son temps pour nous. Il venait nous prendre à la sortie de l’école. Pépé nous a confié un vœu, celui de le pleurer dignement en bon chrétien. Fréderic Musangu voisin du compositeur se souvient encore de ses proverbes, de ses sages conseils qui lui ont permis d’avancer. ‘‘C’était un homme humble, sa sagesse était un don de Dieu’’.

Tous ses proches reconnaissent qu’il avait prédit sa mort dans l’une de ses chansons intitulée ‘‘Mabele’’. Cet extrait en témoigne ‘‘Mokolo nako kufa kake ekobeta’’. Et la foudre s’est réellement abattu quelques heures après sa mort.

Félix Wazekwa a été marqué par l’esprit de collaboration de Simaro Masiya. C’est ainsi que S Grave a pu copier cette qualité en s’attachant aux jeunes. ‘’ Quand on est avec le poète, on peut écrire des livres et des livres’’ a-t-il martelé. Félix Wazekwa a fait un featuring avec Héritier Watananabe. Le responsable du groupe Cultura Pays Vie compte l’étendre à Fally Ipupa, Ferré Gola et les autres. L’homme au verbe facile a chanté avec Papa Simaro dans la chanson ‘’ Mémoire Ya Nzambe icône d’Afrique’’.

Ibrator Mpiana s’est dit terrifié d’avoir perdu une icône, le faiseur des rumbas. L’artiste musicien n’a pas hésité à fredonner une des chansons du poète intitulé ‘’ Mabele’’

Prédiction de sa mort

Père de 6 enfants dont 3 garçons  et 3 filles, le poète Lutumba est l’un de pionnier de la musique congolaise. Il débute sa carrière musicale dans l’orchestre Migra Jazz puis il rejoint le OK Jazz en 1961. Maman Eugénie Lutula, native de Saint Jean (actuel Lingwala) livre son témoignage sur le début de la carrière de l’illustre disparu. ‘‘Lorsqu’il a débuté sa carrière musicale, son père n’été pas d’avis avec lui, un jour il annoncé à son père qu’il voyage demain pour la France avec Franco Luambo Makiadi’’. C’est alors son père le bénit et lui donne la chance d’avancée dans sa carrière musicale. Roberly Lutumba garde le souvenir d’un grand père aimable. C’est surtout son sens de sacrifice du poète qui m’a le plus marqué. Ce dernier n’hésitait pas à consacrer son temps pour nous. Il venait nous prendre à la sortie de l’école. Pépé nous a confié un vœu, celui de le pleurer dignement en bon chrétien. Fréderic Musangu voisin du compositeur se souvient encore de ses proverbes, de ses sages conseils qui lui ont permis d’avancer. ‘‘C’était un homme humble, sa sagesse était un don de Dieu’’.

Tous ses proches reconnaissent qu’il avait prédit sa mort dans l’une de ses chansons intitulée ‘‘Mabele’’. Cet extrait en témoigne ‘‘Mokolo nako kufa kake ekobeta’’. Et la foudre s’est réellement abattu quelques heures après sa mort.

Félix Wazekwa a été marqué par l’esprit de collaboration de Simaro Masiya. C’est ainsi que S Grave a pu copier cette qualité en s’attachant aux jeunes. ‘’ Quand on est avec le poète, on peut écrire des livres et des livres’’ a-t-il martelé. Félix Wazekwa a fait un featuring avec Héritier Watananabe. Le responsable du groupe Cultura Pays Vie compte l’étendre à Fally Ipupa, Ferré Gola et les autres. L’homme au verbe facile a chanté avec Papa Simaro dans la chanson ‘’ Mémoire Ya Nzambe icône d’Afrique’’.

Ibrator Mpiana s’est dit terrifié d’avoir perdu une icône, le faiseur des rumbas. L’artiste musicien n’a pas hésité à fredonner une des chansons du poète intitulé ‘’ Mabele’’

Prédiction de sa mort

Le député honoraire Zacharie Bababaswe a fait une révélation accablante. Ce dernier a appelé au téléphone l’illustre disparu pour lui présenter des vœux à l’occasion de son 80ème anniversaire le 19 mars 2019. Le poète lui a répondu que c’est son dernier anniversaire. Zacle en a profité pour exprimer sa satisfaction en ce qui concerne l’implication du Gouvernement tout en précisant qu’ils vont se greffer au ministère de la Culture dans l’organisation des funérailles. En passant, Bababaswe a remercié toutes les personnes qui sont venues à la rescousse de Simaro Masiya. Il s’agit particulièrement Évariste Boshab, de Modeste Bahati, du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité François Beya, de l’Honorable Bienvenue Liyota et les autres.

Des condoléances de Bana OK

En tournée à l’est du pays spécialement à Goma dans le Nord Kivu, l’orchestre Bana OK a présenté ses condoléances. Le responsable de ce groupe Manda Chante a interrompu cette tournée. Ils vont regagner Kinshasa au courant de cette semaine. Dans l’entretemps, le TP OK Jazz a livré un concert d’hommage au poète le dimanche 31 avril à l’espace 1 2 3.

Des chansons à succès

Plusieurs chansons restent gravées dans la mémoire des fanatiques. Dans la foulée, on peut citer Mabele, Ebale Ya Zaire, Verre cassé, Affaire Kitikwala, Eau bénite, Ofela, Maya,…     

L’artiste musicien Simaro, de son vrai Massiya Lutumba Ndomanueno, est mort ce samedi 30 mars à Paris, à l’âge de 81 ans. Un compositeur prolixe, fidèle compagnon de Franco Luambo décédé, lui, en 1989. Lutumba Ndomanueno a été un grand guitariste, en même temps qu’un compositeur de talent. Au pays, on l’appelait tout simplement ‘‘Le Poète’’. Simaro a eu une histoire assez particulière. Nous sommes en 1958, il a vingt ans lorsqu’il rompt avec la firme SEDEC, Société d’entreprise commerciale du Congo belge, pour se lancer dans la musique professionnelle : Micra Jazz, puis Congo Jazz avant d’intégrer l’OK Jazz en 1961. Et il va y rester jusqu’à la mort de Franco en 1989. Dans ce dernier orchestre, il a apporté sa touche personnelle : ‘‘Une technique de guitare inspirée du zebola, de la rumba et de l’afro-cubain ; des chansons poétiques et pleines de spiritualité’, précise l’un de ses biographes. Le chanteur et compositeur Lokua Kanza, lui, se souvient du ‘‘grand Simaro’’ et de ses textes de « pure poésie » qui l’ont marqué pendant son enfance. Le guitariste et chanteur Jean Goubald, de son côté en retient ‘‘un homme sage, à la manière des sages d’Afrique. Un peu comme le roi Salomon, quelqu’un qui a quelque chose à dire à toutes les générations’’.

L’Etat prend en charge les obsèques

Aussitôt, après l’annonce du décès du poète Lutumba, le Premier ministre Bruno Tshibala a convoqué une réunion d’urgence à la Primature  avec les différentes personnalités notamment le Responsable de la Fondation Lutumba Patrick Mangasa, le neveu de Simaro Lutumba, son manager Willy Tafar, l’artiste musicein Félix Wazekwa, la journaliste spécialiste en chronique musicale de la RTNC Mamy Ilela Iyafa,…

Le Chef du Gouvernement a reconnu que la nation toute entière vient de perdre un de ses grands artistes. C’est pourquoi, Bruno Tshibala a présenté ses condoléances à la famille biologique de l’illustre disparu, à la nation congolaise toute entière et à tous les mélomanes. Le Premier ministre a assuré de la volonté du Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour des obsèques grandioses dignes du rang du poète. Enfin, Bruno Tshibala a rendu un vibrant hommage à l’artiste : ‘’ C’était un philosophe, un moraliste’’. L’homme n’est pas éternel, comme le disait Papa Lutumba a renchéri le numéro un du Gouvernement.  L’air confiant, Bruno Tshibala a déclaré que l’artiste ne sera pas pleuré et que ce sera une fête. La ministre de la Culture et des Arts Astride Madiya est allée réconforter la famille de l’illustre disparu en sa résidence sur l’avenue Isangi 231 dans la commune de Lingwala.

Le député honoraire Zacharie Bababaswe a fait une révélation accablante. Ce dernier a appelé au téléphone l’illustre disparu pour lui présenter des vœux à l’occasion de son 80ème anniversaire le 19 mars 2019. Le poète lui a répondu que c’est son dernier anniversaire. Zacle en a profité pour exprimer sa satisfaction en ce qui concerne l’implication du Gouvernement tout en précisant qu’ils vont se greffer au ministère de la Culture dans l’organisation des funérailles. En passant, Bababaswe a remercié toutes les personnes qui sont venues à la rescousse de Simaro Masiya. Il s’agit particulièrement Évariste Boshab, de Modeste Bahati, du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité François Beya, de l’Honorable Bienvenue Liyota et les autres.

Des condoléances de Bana OK

En tournée à l’est du pays spécialement à Goma dans le Nord Kivu, l’orchestre Bana OK a présenté ses condoléances. Le responsable de ce groupe Manda Chante a interrompu cette tournée. Ils vont regagner Kinshasa au courant de cette semaine. Dans l’entretemps, le TP OK Jazz a livré un concert d’hommage au poète le dimanche 31 avril à l’espace 1 2 3.

Des chansons à succès

Plusieurs chansons restent gravées dans la mémoire des fanatiques. Dans la foulée, on peut citer Mabele, Ebale Ya Zaire, Verre cassé, Affaire Kitikwala, Eau bénite, Ofela, Maya,…     

‘Le Poète’’. Simaro a eu une histoire assez particulière. Nous sommes en 1958, il a vingt ans lorsqu’il rompt avec la firme SEDEC, Société d’entreprise commerciale du Congo belge, pour se lancer dans la musique professionnelle : Micra Jazz, puis Congo Jazz avant d’intégrer l’OK Jazz en 1961. Et il va y rester jusqu’à la mort de Franco en 1989. Dans ce dernier orchestre, il a apporté sa touche personnelle : ‘‘Une technique de guitare inspirée du zebola, de la rumba et de l’afro-cubain ; des chansons poétiques et pleines de spiritualité’, précise l’un de ses biographes. Le chanteur et compositeur Lokua Kanza, lui, se souvient du ‘‘grand Simaro’’ et de ses textes de « pure poésie » qui l’ont marqué pendant son enfance. Le guitariste et chanteur Jean Goubald, de son côté en retient ‘‘un homme sage, à la manière des sages d’Afrique. Un peu comme le roi Salomon, quelqu’un qui a quelque chose à dire à toutes les générations’’.

L’Etat prend en charge les obsèques

Aussitôt, après l’annonce du décès du poète Lutumba, le Premier ministre Bruno Tshibala a convoqué une réunion d’urgence à la Primature  avec les différentes personnalités notamment le Responsable de la Fondation Lutumba Patrick Mangasa, le neveu de Simaro Lutumba, son manager Willy Tafar, l’artiste musicien Félix Wazekwa, la journaliste spécialiste en chronique musicale de la RTNC Mamy Ilela Iyafa,… L’objectif, c’est de donner la position du Gouvernement. Le Chef du Gouvernement a reconnu que la nation toute entière vient de perdre un de ses grands artistes. C’est pourquoi, Bruno Tshibala a présenté ses condoléances à la famille biologique de l’illustre disparu, à la nation congolaise toute entière et à tous les mélomanes. Le Premier ministre a assuré de la volonté du Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour des obsèques grandioses dignes du rang du poète. Enfin, Bruno Tshibala a rendu un vibrant hommage à l’artiste : ‘’ C’était un philosophe, un moraliste’’. L’homme n’est pas éternel, comme le disait Papa Lutumba a renchéri le numéro un du Gouvernement.  L’air confiant, Bruno Tshibala a déclaré que l’artiste ne sera pas pleuré et que ce sera une fête. La ministre de la Culture et des Arts Astride Madiya est allée réconforter la famille de l’illustre disparu en sa résidence sur l’avenue Isangi 231 dans la commune de Lingwala.

Kinyamba Onomanga et Meta Mulawayi/ Stagiaires IFASIC               

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