Elections 2018 : Pari gagné pour Bruno Tshibala

Les élections de décembre 2018 ont fait de l’alternance une réalité en RDC. Hormis, l’ancien président Joseph Kabila, le premier ministre honoraire Bruno Tshibala Nzenze, est l’un des artisans de la tenue des dernières élections. C’est ici l’occasion de rappeler la bataille menée par BRUTSHI à ce sujet.

 

Nous sommes au premier trimestre de 2017, l’ancien président Joseph Kabila Kabange, s’adresse aux deux chambres du Parlement réunies en congrès, pour fixer l’opinion tant nationale qu’internationale, des conclusions du dialogue de la Saint Sylvestre, quelques mois seulement après celui de la cité de l’OUA. Bruno Tshibala Nzenze sera lors nommé 1er ministre selon les accords, lui qui faisait partie du Rassemblement des Forces Acquises au Changement, aile Kasa-Vubu, conduite par Joseph Olenghakoy. Ce dernier avait d’ailleurs déposé une liste de 5 potentiels candidats qui a permis à l’ex président Kabila, d’en choisir qu’un. Auparavant, celui qui deviendra premier ministre avait organisé un congrès à la foire internationale de Kinshasa, à l’issue duquel il a, avec un ton ferme, promis de réunifier toutes les structures politiques et leurs acteurs dissidents, se réclamant de l’UDPS. Congrès qui a connu un franc succès au regard de la forte mobilisation observée sur le terrain. Bruno Tshibala arrive alors à la Primature avec une mission principale: permettre au pays d’organiser son 3e cycle électoral de cette ère, en vue d’actionner l’alternance et éviter le chaos, en sombrant dans la transition tant réclamée pourtant par certains acteurs ayant des fins mercantilistes. Le peuple de son côté ne tenait mordicus qu’a l’alternance. Entre-temps, la RDC voulait aussi consolider sa jeune démocratie et montrer à la face du monde, de façon modeste, son expérience en matière électorale. Le pays, sous le gouvernement Tshibala, a refusé toute aide extérieure venant de la communauté internationale pour la tenue de ces scrutins. Ainsi il mettra le cap sur les élections, la mobilisation des recettes au niveau du trésor public était quasiment la principale option envisagée.

Les élections étaient devenues une priorité absolue, durant son mandant à la tête du gouvernement, Bruno Tshibala a été contesté par une frange d’acteurs politiques, pour tenir la promesse de s’y mettre et s’impliquer pour la tenue des élections. Une tripartite gouvernement-CENI-CNSA sera alors mise en place pour évaluer progressivement cette période préélectorale qui a connu la fameuse polémique de la machine à voter, contestée ouvertement ou rejetée par les uns qui l’ont qualifié même de machine à tricher. Pour les autres, cela ne causait aucun problème, vu les avantages des nouvelles technologies.

Et aussi réduire le coup de certaines exigences qui auraient dû se signaler sans la machine à voter, au regard du fait que le pays finançait lui-même ses élections.

Contre vents et marées, Bruno Tshibala est resté imperturbable, regard fixé vers l’accomplissement de sa mission d’organiser les élections. Plus l’on cheminait, plus ils s’installaient et gagnaient du terrain chez d’autres. Et au-delà du fait que d’autres secteurs exigeaient aussi de l’implication du gouvernement, de la santé, en passant par les infrastructures et le social tant réclamer, projets ont été réalisés même si d’autres restent jusqu’à ce jour lettre morte. Du moins ce gouvernement un peu plus spécial a continué à mobiliser les fonds pour ne pas rater le rendez-vous électoral qui sans lequel, le pays allait connaître certainement une sédition préméditée par certains acteurs politiques en dehors et dans le pays.

Et c’est en décembre 2018, que la RDC vivra bel et bien son troisième cycle électoral. Même ceux qui n’y croyaient pas ou critiquaient la machine à voter, se sont tous permis de participer à ce processus par le vote. Publication des résultats ainsi faite, ce qu’il faut encore saluer et mettre à l’actif de son gouvernement, c’est la gestion de la période post-électorale pendant laquelle certains acteurs politiques malveillants ont voulu encore tenter de replonger le pays dans le doute. Malheureusement les choses iront de l’avant surtout après la passation pacifique du pouvoir, qui a marqué effectivement l’alternance au sommet de l’Etat. Une première en RDC. Et que dire donc de cette mission accomplie sous le mandat Tshibala, gros coup, grande satisfaction, même si certains continuer à vouloir chercher des poux sur un crâne rasé, la vérité, elle, n’a une seule version: les élections se sont bel et bien tenues en RDC, motif de fierté pour la nation devant la communauté internationale. Donc pari gagné, Tshibala est entré donc dans l’histoire. Et cela de la plus belle manière.

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