Mieux vaut tard que jamais dit-on. Il a fallu attendre la rentrée judiciaire du mardi dernier pour voir le procureur général près la cour de cassation avouer de vive voix la corruption lors des dernières élections sénatoriales et des gouverneurs.
Fort heureusement que ces révélations accablantes et troublantes émanent d’un haut magistrat. Point n’est besoin encore une fois de les remettre en cause. Logiquement, ces allégations entraînent de lourdes conséquences. Primo, plusieurs élus notamment les gouverneurs de province et les sénateurs ne sont pas l’expression de la volonté populaire. Méritent-ils d’être appelés Honorable pour les uns et Excellence pour les autres ? Secundo, les présumés auteurs de ces escapades continuent à humer l’air frais. Pire, certains sont encore dans l’arène politique et s’érigent en donneurs de leçon. Même s’ils demeurent encore incognito, ils sont couverts d’ignominie de là où ils se trouvent. On ne peut échapper à sa propre conscience.
JM Mawete
