Journée Mondiale de lutte contre le Sida : 370.000 personnes vivent avec le VIH en RDC

La journée mondiale du Sida a été célébrée le 01 Décembre sous le thème International «Droit à la santé» et le thème national «Tous ensemble pour le dépistage, le traitement antirétroviral et l’accès à la charge virale, sans discrimination d’ici 2020».

 

Plus de 370.000 personnes vivantes avec le sida en République démocratique du Congo relève l’Onusida, à l’occasion de la célébration 30ème édition de la journée mondiale du Sida.

Dans son message, Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’Onusida souligne l’importance du droit, et les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec le VIH. Le droit à la santé est un droit fondamental de l’être humain. Michel Sidibé relève que toute personne a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mental comme énoncé dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Le monde n’atteindra pas les objectifs de développement durable y compris la cible de mettre fin au Sida d’ici 2030, sans que les gens ne puissent exercer leur droit à la santé. Car le droit à la santé est lié à une série d’autres droits, à savoir, le droit à l’assainissement, à la nourriture, à un logement décent, à des conditions de travail saines et à un environnement propre. Le droit à la santé signifie beaucoup de choses différentes Dans son message, le Directeur exécutif de l’Onusida dit qu’aucune personne n’a un droit aux soins de santé plus grand que quelqu’un d’autre; qu’il existe des infrastructures de soins de santé adéquates ; que les services de santé sont respectueux et non discriminatoires ; et que les soins de santé doivent être médicalement appropriés et de bonne qualité. Mais le droit à la santé c’est plus que ça en exerçant le droit à la santé, les rêves et les promesses de gens peuvent être réalisées. Nous réaffirmons notre solidarité avec les personnes vivant avec le Sida A chaque fois que nous célébrons la journée mondiale du sida, nous nous souvenons de membres de nos familles et de nos amis qui sont morts de maladies liés au Sida et nous réaffirmons notre solidarité. Dès le début, la riposte au Sida s’est construire sur le droit fondamental à la santé et au bien-être. La communauté de lutte contre le Sida plaide en faveur de systèmes de santé fondés sur les droits et d’une accélération des efforts pour que le monde comprenne le VIH, comment le prévenir et le traiter. Trop de personnes, en particulier celles qui sont les plus marginalisées et les plus touchées par le VIH, ont encore du mal à accéder aux services sociaux et de santé dont elles ont besoin en toute urgence. Michel Sidibé, dit de continuer à soutenir les personnes laissées pour compte et exiger que personne ne soit privé de ses droits humains.

Des progrès significatifs pour 2017 Pour cette année 2017, L’ONUSIDA affirme que les progrès significatifs ont été accomplis sur la voie de l’atteinte des objectifs de traitement 90-90-90 pour mettre fin au Sida d’ici 2030. Car près de 21 millions personnes vivent avec le VIH sont actuellement sous traitement. Le rapport de l’Onusida affirme que, les infections à VIH et les décès au Sida sont en baisse dans de nombreuses régions du monde.Mais malgré tous les succès, le Sida n’est pas encore éliminé. Mais à ce que chacun, partout dans le monde, ait accès à son droit à la santé, il peut l’être. Ma santé,mes droits Bien trop de personnes ne peuvent pas faire valoir leur droit à la santé dans le monde ; les personnes vivant avec le VIH sont particulièrement concernées. Les droits à la santé couvrent bien plus que l’accès à des services de santé et des médicaments de qualité ; il englobe toute une série de garanties importantes. Notamment : être traité avec respect et dignité, sans discrimination ; l’égalité de sexes, des systèmes d’assainissement et un logement adéquat, une alimentation nutritive, une éducation sanitaire, des conditions de travail saines, un environnement propre, la protection contre les risques et l’accès à la justice etc. Car sans droit à la santé, les gens ne peuvent pas se protéger efficacement contre le VIH ou accéder au traitement et aux soins.

Les personnes les plus touchées par le VIH sont souvent les plus marginalisées au sein de la société, notamment les professionnels du sexe, les homosexuels, les consommateurs de drogues injectables, les détenus, les migrants, etc. Ce sont aussi celles qui se voient le plus fréquemment refuser l’exercice de leur droit à la santé. L’Onu sida, dit pour assurer le droit de santé, il faut un système de santé fondé sur les droits de l’homme, qui inclut quatre éléments clés. A savoir : L’accès aux soins abordables et gratuits, la disponibilité des infrastructures et des personnes de sante adéquats, l’acceptabilité dans les services des soins et afin les soins doivent être de bonne qualité. Onu sida a un programme commun des nations unies sur le VIH/Sida qui guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida »

 

Tarek O’brayane

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