Des réactions diverses et contrastées ont fusé de partout à la publication de la liste provisoire des candidats à la présidentielle: inquiétudes, contestations, ras-le-bol, inféodation et instrumentalisation de la CENI étaient exprimés tant par les candidats recalés que par certaines organisations de la société civile.
De son côté, la centrale électorale fait le mea culpa: elle affirme avoir appliqué simplement les dispositions légales. Quoi qu’il en soit, l’étape de la CENI est révolue. C’est la Cour constitutionnelle qui entre en danse avec le traitement des recours. Ainsi, un ballet d’avocats était perceptible lundi dernier au siège de la Cour constitutionnelle. Tous les regards sont désormais rivés vers cette institution sensée rétablir dans les droits ceux qui sont lésés. Dire le droit rien que le droit en se s’extrayant des contingences politiques tel que le clame haut et fort Jacques Djoli du MLC. C’est un véritable test d’impartialité auquel est soumise cette instance judiciaire. Rendez-vous pris lors du verdict.
JM Mawete
