Le Comité Laïc de Coordination (CLC) s’en remet à l’Union africaine (UA) pour éviter le chaos qui pointe à l’horizon au pays.
A l’aube de la convocation de l’électorat par la CENI, Jonas Tshiombela ( cadre du CLC) s’inquiète de la non prise en compte de toutes les observations formulées en rapport avec les 16% d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales, l’absence du consensus sur la machine à voter, les mesures de décrispation notamment la libération de prisonniers d’opinion, le retour à l’exil de certains opposants, le dédoublement des partis politiques. Le porte-parole du CLC fustige également le leadership de la centrale électorale. » Si toutes ces observations ne sont pas prises en compte par le pouvoir en place, nous serons dans l’obligation de reprendre les actions » a-t-il martelé. Et ce dernier de conclure qu’il y a lieu de trouver la solution car c’est fait à dessein. Le CLC s’est caractérisé par trois marches pacifiques organisées avec le soutien de l’église catholique. On a enregistré plusieurs morts dont l’activiste Rossy Mukendi Tshimanga mort à la hauteur de la paroisse Saint Benoît à Lemba Terminus, l’aspirante soeur Thérèse Kapangala touchée par balle à la paroisse François de Sale de la commune de Kintambo.
JM Mawete