Le FCC en meeting ce 27 octobre au stade Tata Raphaël 

Le comité stratégique du Front commun pour le Congo (FCC) a confirmé sa participation aux différents scrutins prévus le 23 décembre 2018.

 C’était au cours d’une conférence de presse animé ce dimanche 21 octobre 2018 par les membres de cette formation politique au Rotana club situé dans la commune de Gombe, sous la conduite du directeur de cabinet de Chef de l’Etat, Néhémie Mwuilanya Wilondja.

À l’en croire, le FCC a pris la décision définitive et irréversible de participer à ces scrutins, vu que tous les préalables liés à la tenue des élections ont été accomplis notamment du respect strict des délais d’organisation desdites élections et du mandat présidentiel pour le Président en exercice ainsi que la recherche du consensus autour de renouvellement du fichier électoral et la gestion de la période pré-électorale à travers un gouvernement d’union nationale dirigé par le premier ministre issu du Rassemblement. Le FCC réitère aussi son soutien au processus électoral. Tout en félicitant particulièrement le travail accompli jusqu’ici par la CENI et la Cour constitutionnelle qui a durant trois mois, permis d’enrichir le processus en déterminant la liste des compétiteurs à tous les niveaux.

Sanctions de l’Union européenne

Soulignant que sa plate-forme avait évité d’interférer le travail de ces deux institutions, par une quelconque prise de position. Néhémie Mwilanya s’est attaqué aussi aux sanctions de l’Union Européenne qui frappent certaines personnalités du régime Kabila dont le candidat du FCC Ramazani Shadary. « Ces sanctions sont injustes et arbitraires, et les décisions qui fondent ces sanctions sont qualifiées de politique. Ça cachait la réalité de la chose, d’affaiblir le président Kabila ainsi le pays. ‘‘Lorsqu’en dehors de ce pays, on prend des sanctions arbitraires, injustes, pensez-vous que nous n’avons pas le droit de nous plaindre » a déclaré Néhémie Mwilanya. Il poursuit que ces sanctions ne respectent pas les principes. « Vous ne pouvez pas condamnez quelqu’un sans l’avoir entendu, or toutes les sanctions prises contre les autorités de ce pays, n’ont pas respecté les principes, ils devraient se gêner » a-t-il soutenu.

 

S’agissant de la polémique sur l’usage de la machine à voter, le FCC a noté que la loi électorale oppose le vote électronique au vote à bulletin, à papier. Pour lui, la présence du bulletin papier dans la procédure du vote proposée et le recours au comptage manuel rassure pleinement le FCC quant à la légalité et à la transparence de ce mode de vote. « La machine à voter rend le vote plus facile et transparente’’, a soutenu pour sa part Mova Sakanyi membre du comité stratégique.

 

En outre, Néhémie Mwuilanya Wilondja, a annoncé la tenue d’un grand meeting populaire du FCC au stade Tata Raphael le samedi 27 octobre, comme une rencontre inaugurale d’une série d’actions de mobilisation d’électeurs que cette plate-forme électorale a programmé tant à Kinshasa qu’en provinces avant des élections du 23 décembre 2018. Pour Conclure, Néhémie Mwilanya a exprimé les sentiments de sympathie et de compassion du FCC et de son autorité morale, Joseph Kabila, aux multiples familles affectées par différents événements malheureux qui ont endeuillé le pays tout récemment, au Kongo central, au Nord Kivu ainsi qu’aux nombreux Congolais expulsés de l’Angola. Convient-il de rappeler un jour avant cette activité, l’opposition politique a prévu une marche contre la machine à voter à Kinshasa avec comme point de chute le siège de la commission électorale nationale indépendante pour déposer un mémo.

 

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