Les Léopards dames: la loi du silence!

C’est depuis le  9 septembre que les Léopards ont entamé la préparation de leur match contre les Lionnes indomptables du Cameroun, dans le cadre des éliminatoires des Jeux olympiques, Tokyo 2020.

Sans un regroupement comme à l’accoutumé, les Léopards dames sont obligées de se présenter, en ordre dispersé, au stade des Martyrs de la pentecôte pour s’entraîner sous la supervision du sélectionneur principal Marcello Kadiamba. Pour certaines joueuses, il faut un parcours du combattant pour atteindre le lieu d’entrainement dans la mesure où le transport en commun à Kinshasa, est un véritable casse-tête. Souvent très épuisées même avant la séance d’entraînement, elles sont obligées de donner le meilleur d’elles-mêmes pour éviter d’être écartées de la liste.  A la fin de la séance du jour, chaque joueuse a droit à 4000 FC (2.4 USD), en guise de transport. Pour l’obtenir, il faudra attendre 13h00, voire 14h00 de l’après-midi, alors que l’entrainement prend fin à 11h00 de l’avant-midi. Une véritable « omerta » s’est installée, et les filles ont du mal à dénoncer cette situation. ‘‘Nous éprouvons d’énormes difficultés, nous ne pouvons pas le déclarer, pour ne pas perdre la place au sein de l’équipe nationale’’.  Cette situation doit à tout prix changer. Avant la reprise, certaines personnes de bonne volonté n’ont pas hésité à mettre la main dans la poche pour soutenir financièrement ces pauvres filles, qui défendent les couleurs nationales. Il est à souligner que pendant ce moment pénible, l’Union des footballeurs du Congo (Ufc) s’est coupée en mille morceaux pour venir à la rescousse de ces joueuses.

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