Pourquoi ce sont toujours les joueuses congolaises qui subissent le mauvais sort, même s’il s’agit de représenter le pays pour les compétitions de grandes envergures ?
Les décideurs congolais sont appelés à rectifier leur tir en ce qui concerne le traitement des footballeuses congolaises dans la mesure où cela n’honore pas la FECOFA (Fédération congolaise de football association), surtout le Pays aussi. Dans le cadre de la préparation du Tournoi de l’UNIFFAC, les Léopards dames étaient appelées à se préparer quant à ce. Une liste de présélectionnées a été rendue publique par la CNFF. Curieusement, la majorité de joueuses convoquées se trouvaient en République du Congo (Brazzaville et Pointe noire) où elles étaient engagées avec la compétition des clubs de l’autre du fleuve Congo, pour la phase finale de la Coupe du Congo, ainsi que le championnat national. Ce qui est déplorable, la plupart des joueuses étaient contraintes de se prendre en charge pour rejoindre la capitale en vue de répondre à l’appel du staff technique des Léopards dames. Selon les informations en notre possession, la traversée est intervenue à leurs risques et périls. Dieu merci, elles ont foulé le sol de la mère patrie en toute quiétude. ‘‘Pourquoi seulement les joueuses, qui sont toujours marginalisées. Nous défendons tous, les couleurs nationales, mais cette marginalisation ? Le football féminin congolais est toujours dans le bourbier’’, a vociféré une joueuse sous-couvert d’anonymat. Au terme de chaque séance d’entraînement, toutes les joueuses ne pouvaient bénéficier que de 3000 francs congolais (1.5$). Cette situation confuse est inexplicable. Comment une joueuse doit elle se prendre aussi souvent en charge pour répondre à un appel de la sélection nationale. Pour rappel, la phase finale de la Coupe du Congo prévue à Kinshasa, a été un rendez-vous manqué, faute des moyens financiers. Il suffisait une enveloppe d’USD 38 000 pour l’organisation effective de la phase finale de la Coupe du Congo: Mais hélas!
