De plus en plus de voix s’élèvent non seulement pour soulever des inquiétudes la machine à voter mais aussi et surtout contre celle-ci. Les uns sont formels, d’autres par contre exigent un dialogue avec la CENI sur la machine à voter.
La Dynamique de l’Opposition de Martin Fayulu ne veut en aucune façon entendre parler de la machine à voter que d’aucuns n’hésitent pas à qualifier déjà de la machine à voler ou à tricher. Pareil pour l’Union pour la Nation Congolaise (UNC). Pour le parti cher à Vital Kamerhe, nous irons aux élections le 23 décembre sans la machine à voter et de surcroît sans Joseph Kabila.
Le MLC et le Réseau d’Education Civique au Congo (RECIC) optent plutôt pour un dialogue avec la centrale électorale. Le MLC du sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo par le biais de son porte-parole Jean-Jacques Mamba rappelle le rôle arbitral de la centrale électorale comme dans un match de football. De ce fait, toutes les parties prenantes au processus électoral doivent se mettre d’accord sur les règles de jeu. Jean-Michel Mvondo du RECIC souligne l’importance du consensus sur la machine à voter avant d’aller aux élections, sans lequel le pays risquerait de plonger dans le chaos dans la mesure où cet outil ne fait pas l’unanimité.
Pour Patrick Kanga de la jeunesse de la MP, les discussions ne sont pas du tout interdites dans une démocratie mais les questions techniques relèvent de la CENI dans laquelle il existe des mécanismes de dialogue.