Me Armand Lokeka:La qualité de Sénateur à vie bloqueJ. Kabila de postuler en 2023

Le Congrès tenu récemment par le PPRD à Lubumbashi dans le Haut Katanga a suscité des débats dans le chef de l’opinion.

Au cours de ce Congrès, le Secrétaire permanent du PPRD Emmanuel Ramazani Shadary a affirmé la ferme volonté de l’ex président Joseph Kabila de se présenter aux élections présidentielles de 2023. Ses propos ont été balayé par le revers de la main par de milliers des congolais.C’est le cas de Me Armand Lokeka, juriste de son État, avocat inscrit au barreau de Kinshasa Gombe. Selon Me Lokeka, les propos du secrétaire permanent du PPRD ne constituent pas une loi à laquelle la République est appelée à se pliée. Il s’agit d’un groupe d’individus qui émettent un vœu au sujet des choses qu’ils connaissent. Cet avocat souligne que sa qualité de sénateur à vie constitue un blocage pour lui de revenir postuler aux élections présidentielles de 2023. Il précise que Kabila est en coalition avec le président Tshisekedi. A ce jour, tenir un tenir congrès pour celui qui veut le remplacer, affiche le manque de faire réussir la coalition. Joseph Kabila ne peut plus revenir entant que président de la République aussi longtemps qu’il est en coalition avec le président Tshisekedi. Le fait qu’ils soient dans la coalition, ils sont dans l’obligation de se mettre ensemble et cheminer dans la même direction afin d’atteindre des objectifs qu’ils se sont assignés. Arment Lokeka suggère que Shadary aurait dû abonder dans le sens de démontrer la contribution du PPRD dans le sens de faire avancer la coalition, en respectant les objectifs d’amener le peuple vers une destinée heureuse.Car,la Constitution n’a dit nul part où l’ancien président de la République, avec sa qualité de Sénateur à vie, puisse redevenir candidat président de la République élu.La disposition qui parle du sénatoriale à vie, a été copié intégralement par laConstitution américaine où un ancien président élu devient automatiquement un sénateur à vie.Il bénéficie du traitement d’un Sénateur. En conséquence, celui-ci ne peut donc pas redevenir président des États-Unis. Aujourd’hui, en copiant les constitutions des pays que nous trouvons modèles pour nous, il ne faudrait pas que dans la pratique, nous puissions divorcer d’avec la compréhension des dispositions légales.On a copié la lettre, mais il faut aussi copier la pratique de la compréhension des dispositions légales. Me Lokeka souligne entant un ancien président de la République élu qui dispose de la qualité de Sénateur à vie, l’autorité morale du Front commun pour le Congo ne peut en aucun cas se représenter dans la mesure où il n’aura plus un programme à brandir. Il n’a eu qu’un seul programme à brandir au peuple qui a permis au peuple de le voter, positivement ou négativement. Ce programme étant déjà épuisé. La manière dont traite les sénateurs, c’est la façon dont on traitera Kabila toute sa vie. Si les sénateurs disposent des immunités ou émoluments, Kabila bénéficiera également de ces avantages toute sa vie.  »Comment amèneront- nous à violer ces dispositions légales pour manquer un ancien président de la république élu aussi longtemps que nous l’avons. Reprendre un ancien président de la république élu qui a déjà été traité comme sénateur, on porte atteinte à la disposition Constitutionnelle » L’interdiction ne veut pas qu’on utilise le concept quiconque etc.  » En redevenant président de la république, où faudra-t-il envoyer le traitement du sénateur ». Car il a déjà une qualité constitutionnellement garantie. Il note que le fait pour Kabila de redevenir président en RDC, c’est remettre le doigt sur l’œil du congolais. Nous voulons que cet élan récupéré par le président Félix Tshisekedi, puisse amener les uns et les autres à jauger toutes les intelligences des fils de ce pays qui peuvent faire quelque chose selon l’étendue du pouvoir que la loi a accordé à chacun. Il n’existe pas des personnes irremplaçables. Le principe de la désignation du chef de l’État c’est l’élection C’est l’élection. Et les congolais se sont rendus aux urnes. On a pris le pouvoir du congolais et on a fait de ce pouvoir ce qu’il veut. Cet avocat note que les intelligents sont là au Congo. Et le fait que les congolais gardent silence, ne constitue pas un signe de faiblesse, ni d’endormissement.

 

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