Pour un avenir meilleur du judo : Do Makobo  prône l’unité

Le président de la Fédération nationale congolaise de judo (FENACOJU), Dominique Makoboy dit Do Makobo sort de son silence après la cacophonie entretenue par les autres membres  du comité exécutif.

Au cours d’une conférence de presse tenue à Africana Palace, le président de la FENACOJU souhaite un avenir meilleur de la discipline chère à Jigoro Kano, mais tout passe par l’unité entre les parties composantes. Devant la presse locale, Do Makobo a brossé la situation qui prévaut au sein de la FENACOJU depuis quelques temps. C’est un président de la FENACOJU, seul contre tous. Malgré toutes les démarches entreprises pour retrouver la paix au sein de la grande famille des judokas, Do Makobo n’obtient toujours pas gain de cause.  Do Makobo a révélé que cela fait 2 ans qu’il n’obtient plus les frais de déplacement pour l’intérêt du judo congolais. Selon l’avis des observateurs, l’autre camp doit impérativement se ranger derrière leur président élu dans la mesure où ce dernier à toute la bénédiction de la FIJ (Fédération internationale de judo). Au regard de cette situation, cela démontre noir sur blanc qu’il existe une main noire sur ce dossier. Do Makobo a précisé qu’il reste ouvert, il n’est pas là pour la division du judo en RDC. ‘‘Je ne suis pas là pour punir les athlètes, ils ne sont nullement concernés dans ce conflit. Le judo ne doit pas s’arrêter à cause des individus’’, a interpellé Do Makobo.

Le judo présent aux JO

 Do Makobo a aussi éclairé la lanterne sur Marie Suzane Branser, une judokate d’origine allemande. Etant donné que la RDC manque des filles compétitives pour les placer à un haut niveau, il était important de recourir à l’expertise de cette expérimentée. Ramener des médailles à la RDC, n’était pas une priorité. C’était une occasion pour le numéro de la FENACOJU d’annoncer la participation du judo aux Jeux olympiques prévus à Tokyo 2020. Cinq athlètes sont en bonne pour représenter la RDC. Il s’agit de Lebeau Lotika, Marie Suzane Branser, Kuku Rodric, Cédric Kalonga et Mbuyi Kalonji. En ce qui concerne les fameux 46 935 USD, pour Do Makobo c’est un simple montage. A en croire le président élu, quelqu’un peut se permettre de bouffer une cagnotte allouée par le gouvernement. Ce sont des accusations gratuites, d’autant plus qu’il y a toute la traçabilité de cet argent. Cela est qualifié de diffamation, raison pour laquelle, le dossier est devant les instances judiciaires.

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