Présidentielle de décembre 2018 : Prince Luc Fikiri à la course

Alors que certains acteurs politiques expriment des doutes, craintes et d’autres hésitent même  à annoncer leur candidature à la présidence de la République aux prochaines élections du 23 décembre, Prince Luc Fikiri Murefu, très optimiste sort de l’inconnu et annonce à haute voix sa candidature à la magistrature suprême de la RDC.

Luc Fikiri l’a annoncé officiellement au cours d’une conférence de presse tenue lundi 11 juin à ‘’ Maisha Parc ‘’ dans la commune de la Gombe.  Ce candidat président de la République a principalement axé son message sur plusieurs points dont l’usage de la machine à voter. À cette question, il a indiqué que même si les congolais font recours ou non à l’usage de la machine à voter, Dieu a déjà désigné le prochain Chef de l’Etat congolais.

Réforme des institutions

Ce leader politique a proposé dans le futur, la réforme du Parlement avec la suppression du Sénat des institutions de la République, la réduction des députés nationaux siégeant à l’Assemblée nationale à 250 au lieu de 500, et l’organisation des élections à deux tours. Et que les fonds que bénéficient les Sénateurs soient orientés pour le renforcement et l’amélioration des salaires des préposés de l’Etat, notamment les policiers, enseignants, médecins, magistrats, de même soutenir le pays pour l’organisation des élections. Car, selon lui, le Sénat ne joue aucun rôle pour le bien-être de la population. Une institution qui ne propose pas de lois qui rencontre l’assentiment du peuple. Luc Fikiri s’est référé au Sénégal où le président Macky Sal a supprimé le Sénat des institutions étatiques de son pays.

 

Cet acteur politique a encouragé le Chef de l’Etat d’avoir pris une ordonnance sur les Mines octroyant 40% de recettes aux congolais. Cependant, il pense que la part de l’Etat c devrait être ramenée à 60 voire même 75 %, étant donné que la RDC est propriétaire. Il a invité Joseph Kabila à ordonner l’arrêt de toutes les usines qui exploitent les mines congolaises. Le politique a également parlé de la reforme financière et la révolution sociale avec la création de 12 millions d’emplois dans 4 ans pour le service public, avec une rémunération minimum d’USD 250 pour les fonctionnaires de l’Etat. La reforme éducationnelle avec à la clé la gratuité de l’enseignement primaire, n’a pas été laissée dans les oubliettes.

Fikiri, Moïse du peuple congolais

La corruption étant l’ennemi du développement d’un pays, ce défenseur du droit a proposé la création d’un ministère anticorruption après le 23 décembre, constitué de deux branches : une Cour spéciale chargée d’anticorruption et une police nationale spéciale chargée de lutter contre la corruption. Ce candidat a invité les congolais au calme quant à la question de la machine à voter. Car, selon lui, Dieu a déjà réglé la question du futur président de la République. En tant que fervent croyant, Prince Luc Fikiri a exhorté les congolais à croire en Dieu. Surnommé Moïse par son père dès son enfance en apportant des solutions satisfaisantes aux divers problèmes dans la société, Prince Luc Fikiri croit que ses atouts font de lui le Moïse des congolais. A la question de savoir s’il est candidat de Dieu ou du peuple, le candidat a souligné qu’il n’est pas religieux, mais il est très spirituel. De ce fait, il ne peut se réduire au niveau des religieux. L’inconnu sera connu en tant que véritable patriote et rassembleur, Fikiri a appelé les acteurs de la société civile toutes tendances confondues, ceux de la Majorité présidentielle, de l’opposition et du Centre, à se joindre à lui, pour reconstruire la RDC. Très optimiste quant à son élection à la magistrature suprême, le candidat a martelé qu’au terme du 23 décembre, le jour J, l’inconnu sera connu. Celui qui était dans la brousse, sera l’objet de l’actualité. La question des fonds ne constitue nullement un handicap pour lui permettre de postuler, étant donné qu’il a déjà mobilisé les USD 100 000 requis par la loi électorale pour postuler. Ce patriote s’est toujours rangé dans le rang du peuple, et se considère comme étant un petit peuple qui est sorti de nulle part pour inverser la tendance. Cet homme politique pense qu’il n’est pas question de peaufiner des stratégies et fournir des efforts pour conquérir le pouvoir, mais tout est question du choix opéré par Dieu. S’appuyant sur la pensée du prophète Jérémie sur la destiné, Luc Fikiri a expliqué que le chemin de l’homme et son futur est tracé par Dieu. Alors qu’il était dans la brousse, Dieu avait déjà tracé sa vie pour être un grand leader en RDC. A l’instar de Joseph Kabila qui était porté à la magistrature suprême devant des politiciens de renom de la trempe d’Etienne Tshisekedi, Kengo Wa Dondo et consorts, sans Constitution, élections, ni un quelconque accord, parce que c’était le choix et le dessein de Dieu pour sa vie.

 

Nico Kassanda

 

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