Solange Masumbuko propose un système de quotas nominatif des femmes au gouvernorat

Au terme des élections des gouverneurs et vices gouverneurs organisées sur toute l’étendue du territoire national par la CENI, le constat fait est qu’aucune candidate femme n’a été élue à la tête ne serait-ce que d’une seule province sur les 26 que compte le pays.

Face à cette situation, l’élue de la circonscription électorale de Lukunga Solange Nyeniezi Masumbuko s’est indignée. Cette dernière a indiqué que l’absence des femmes à la tête des provinces est une situation très déplorable. La députée s’est exprimée dimanche 14 avril à Kinshasa. L’élue de la circonscription électorale de Lukunga s’est évertuée à expliquer le système où règne encore « le patriarcat  ». A ce sujet, elle a évoqué le cas de vaillantes femmes à l’instar de Mwanza et d’Eve Bazaiba qui n’ont pas été élues gouverneurs respectivement au Sud-Kivu et dans la province de la Tshopo. Et pourtant, elles disposent des atouts majeurs pouvant leur permettre de diriger une province.

Système de discrimination

Pour pallier à cette situation, cette représentante du peuple et Professeur des universités a proposé un système de discrimination politique qui consiste à introduire des quotas institutionnels ou des quotas nominatifs des femmes au gouvernorat. Celle-ci encourage vivement des candidatures féminines dans des instances de prise des décisions dans le pays. Elle pense que les femmes disposent aussi bien des atouts que les hommes et ont un rôle très important à jouer pour le développement et l’émergence du pays. L’exemple éloquent est celui des femmes qui ont salué la décision des instances du PPRD de désigner Jeanine Mabunda, candidate au poste de présidente de l’Assemblée nationale, dans cette troisième législature. Les femmes sont soucieuses du respect de la Constitution en son article 14 qui consacre la lutte pour leur participation aux postes de prise des décisions.

Nico Kassanda

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