À en croire le commandant adjoint de la mission onusienne en RDC, les tueries de Yumbi dans la province du Mai-Ndombe étaient planifiées.
Selon la même source, ceux qui ont commis cet acte ignoble recevaient des ordres de quelque part. Dépêché sur le lieu un jour après les tueries, un des officiers de la MONUSCO revient sur les faits. Un chef de groupement Banunu est décédé à Kinshasa. La communauté Banunu tient à ce qu’il soit enterré dans sa terre natale de Yumbi. Cette position a connu un refus catégorique de la communauté Batende. En dépit de cette opposition, le chef est inhumé dans la nuit du 14 au 15 décembre. Un jour après notamment le 16 décembre, les tueries débutent et vont jusqu’au 17 décembre. La MONUSCO fait état de plus de 534 morts. En outre, on enregistre autour de 8.500 déplacés dans les îlots. Problèmes rencontrés Une frange de la population retournée à Yumbi fait face à plusieurs difficultés à savoir au manque de logement ( les habitations détruites, plaidoyer pour la reconstruction des maisons), à la famille ( tout a été ravagé), à la scolarité des enfants ( perte de tour le matériel scolaire, un handicap pour la poursuite de l’année scolaire), … La mission onusienne en profite pour lancer un appel au retour d’autant plus qu’il y a une certaine accalmie et la situation est au contrôle.
JM Mawete
