La célébration de 20 ans de la disparition du Maréchal Mobutu Sese Seko en terre marocaine a été un rendez-vous manqué. Ce sont les autorités marocaines qui ont interdits aux ressortissants congolais la célébration de cette grande journée en mémoire de l’homme fort de l’ex Zaïre.
Sous la pression du pouvoir de Joseph Kabila, les autorités marocaines ont interdits les manifestations commémorant les 20 ans de la disparition du Maréchal décédé le 7 septembre 1997 à l’hôpital militaire de Rabat au Maroc. Mobutu a été emporté par un cancer de la prostate à l’âge de 66 ans.
Pourtant, quelques Congolais vivant au Maroc se sont mobilisés pour rendre un hommage émouvant à celui qu’on appelait l’unificateur du Zaïre au royaume chérifien. Ce groupe de Congolais souhaitait à tout prix organiser une grandiose manifestation, à l’occasion de 20 ans de la disparition de Mobutu. Pour eux, cette journée commémorative ne pouvait pas passer sous silence, au regard de la notoriété et de l’apport du Maréchal au pays et continent.
Ayant pris cette mobilisation, l’ambassade de la RDC à Rabat a saisi le gouvernement marocain pour que ce dernier annule ces festivités. Selon l’ambassade congolaise, les ressortissants congolais travaillent en connivence avec quelques combattants en vue de déstabiliser le régime Kabila. Quelques noms ont été publiés dans les médias, une façon de permettre aux services de renseignements de se saisir directement du dossier. Il s’agit de :
Luki Buta Serge ; Kasongo Ntumba Marthy ; Jolie Landu Panu ; Ngukulu Simron ; Madjense Nkonka Flavie ; Moyila Mboma Niclette, Pululu Mambulu Stoppyra ; Junior Mutombo Lumu; Malutshi Cédrick ; Mujinga Biayi Mireille.
Alors qu’ils cherchaient tout simplement à honorer la mémoire du 2ème président de la RDC, fort malheureusement, ces pauvres Congolais, font l’objet de poursuite du régime en place.