Innocent Emmanuel Kongo : ‘’ Rien à reprocher sur le fond et la forme’’

C’est un journal que j’apprécie beaucoup parce que j’apparais à tout moment. Rien à reprocher en ce qui concerne le fond et la forme. Ca mérite de mettre un peu les yeux sur ce journal pour le hisser sur le plan de la popularité au même titre que Le Phare, Le Potentiel, Les Dépêches de Brazzaville,… La ligne éditoriale est conforme aux normes. Les articles, les analyses sont impeccables, les journalistes se donnent la peine de pouvoir présenter les faits de façon réelle et concrète. C’est question d’améliorer simplement le niveau de la qualité des images avec l’évolution de la technologie. Ce journal n’a aucune tendance, c’est un non aligné. Il n’est ni de la majorité ni de l’opposition. Cependant, on ne peut pas parler du centre car ça n’existe pas chez nous. Je souhaite excellent travail à tout le personnel. Soyez assuré de tout notre soutien pour faire le travail convenablement. C’est vraiment impeccable. Encore une fois, excellent travail à tous ceux qui s’y mettent. Félicitations à Madame l’Editrice pour les efforts consentis.

John Mbuyi, journaliste à Raga TV et Horizon 33, membre de la Commission presse LINAFOOT)

 

D’abord, ma joie est immense de voir aujourd’hui cet enfant né en ma présence grandir et arrivé à cet âge. Je suis le premier journaliste qui a franchi ses pas dans les locaux du journal L’Objectif avant sa naissance en dehors de l’éditeur du journal Impact News Joël CadetNdanga et elle-même Madame Gudule, éditrice du journal L’Objectif en devenir. Donc, avant la naissance du journal L’Objectif, je partais récupérer quelques articles au ministère des Mines chez Madame Gudule Bwalya pour publier dans le journal Impact News comme elle avait des très bonnes relations avec Joël Cadet Ndanga. Au fur et à mesure, une fois elle demande, tu sais je veux aussi créer mon journal. Je lui ai répondu non. Elle s’étonne en riant ah, ton chef ne t’a pas dit ? Je lui ai répondu encore non. C’est là où elle me dit qu’elle est entrain de chercher le bureau à louer pour son journal. Les jours passent, un jour Joël m’appelle pour me dire, vient en ville aux croisements des avenues Commerce et École. Quand j’arrive, je le trouve avec Madame Gudule dans le bureau qu’elle avait trouvé pour son journal. Un bureau digne de nom, bien climatisé avec une grande salle de rédaction avec la capacité d’accueillir plus des 30 journalistes. Et je suis resté dans ce bureau plusieurs mois avant la parution  de la première édition du journal. Donc, tous administratifs et tous les journalistes aujourd’hui mes frères, ont été recruté à ma présence. Lancement du journal effectué, ce journal à convaincu les lecteurs, les journalistes de la RDC, mais aussi du monde entier, car le journal paraissait aussi en ligne c’est-à-dire sur Internet, grâce aux grands journalistes de renom à l’instar: Arthur Mukanya, Emmanuel Makila, Munor Kabondo, Olivier Sefu, Blaise Ndongola, Basile Kokwalet… (Ferme Basile) et leur cadette Antha Luango et autres comme le Vieux Gazin chargé de distribution et j’en passe. Mais après plusieurs éditions au TOP, l’éditrice a lâché prise et à un certain temps le journal a sombré. Comme conseil : Gudule Bwalya doit remettre son cœur à l’ouvrage qui est le fruit de ses entrailles. Ce journal se mesurait avec les​ grands journaux comme L’Avenir, Le Potentiel, L’Observateur et autres, mais c’est quand elle a enlevé son cœur, que la flèche s’est inclinée. Un journal qui cherchait à devenir trihebdo et aujourd’hui Hebdo. Donc, il n’a pas progressé. Sur le plan d’information, en tout cas nous avons toujours été bien informés . L’actuel rédacteur en chef doit veiller à la légèreté qui, ce dernier temps est constaté dans les colonnes du journal. Pour finir, j’insiste que Gudule Bwalya, remette son cœur à l’ouvrage pour que l’objectif serve d’exemple comme l’Observateur avec des bases solides. Bravo à elle, Gudule bien sûr, pour avoir mis ses moyens et sa disponibilité au service du peuple congolais en particulier et du monde entier en général. Merci à elle. Elle est née le même jour que moi. Donc un certain 16 novembre.

 

Adelard M. Obul’Okwess (Journaliste en congé) : ‘‘La survie n’est pas un miracle’’

Ce n’est pas une anecdote que de dire que la survie est une question de volonté. Dans un marigot où règnent presqu’en maîtres absolus les gros bras masculins de la presse écrite, ‘’oser’’ entreprendre une œuvre comme le journal L’Objectif était un défi. Il fallait le relever et Gudule Bwalya l’a fait. On n’y croyait pas beaucoup si nous comparions à cette époque son aventure avec d’autres expériences plus heureuses de femmes avant elle qui, presque toutes, ont rendu le tablier.

Bon an, mal an, et j’imagine toute la somme de courage et d’abnégation qu’elle a dû avoir durant tout ce temps pour tenir le coup. Je ne m’imagine surtout pas toutes les ressources financières qu’elle a dû mobiliser souvent pour résister au temps et la pression d’un travail comme celui d’être éditrice. C’est synonyme d’être le bailleur de fonds exclusif de son entreprise, dans un environnement où la publicité et même les publi-reportages se sont effrités comme peau de chagrin.

Lorsque je la discute avec elle souvent, cette grande-sœur que j’ai rencontrée dans la profession, devenue une amie par le destin, je ne cesse de la taquiner sur mille et une choses. Et parfois, je la soupçonne de puiser de temps en temps dans la caisse familiale pour financer ses éditions. Elle en rit simplement et me dégaine un de ces regards d’avant-hier… (gros rires) que nous finissons par nous chamailler.

C’est donc avec beaucoup de sérieux que Gudule a entamé ce processus de mise à la disposition du grand public une information qu’elle s’efforce, elle et ses équipes, de rendre avec équilibre, dans les règles de l’art. Je ne sais pas dans quel camp la classer ni de quelle obédience elle est effectivement. Je lis son journal, surtout la version électronique qu’elle a réussi à mettre en orbite, je cherche parfois la petite bête… Disons que je suis plutôt satisfait.

Au moment de terminer ce court témoignage, que j’avais voulu discret et très personnel, je souhaite que Gudule -je l’appelle comme ça- prenne la mesure du chemin parcouru et fasse croitre son journal comme une entreprise à part entière. Elle en a l’expérience et les moyens -enfin je crois- il suffit de continuer à croire à cette aventure devenue une réalité. 500 numéros, c’est un beau parcours mais ce n’est pas encore ça quoi ! Bon vent.

Clément Tshisekedi, président de l’association des vendeurs des journaux

Le journal l’Objectif se comporte très bien sur le marché des journaux. C’est un journal qui est bien présenté tant sur le plan de la forme que sur le fond. On y trouve de bonnes analyses. Mais ce que nous pouvons demander à l’Objectif c’est de reprendre aussi des articles à caractères social.

Témoignages recueillis par L’Objectif

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