C. Matata : La compétition a commencé dans un esprit de fair-play et s’est terminée aussi dans le même rythme

C’est sur une de satisfaction que s’est clôturée l’organisation de la 4ème édition de la CAN de Beach-volley à Kinshasa, capitale de la RDC. A l’issue de la compétition, c’est le Mozambique (version masculine)  et l’Egypte qui ont occupé (version féminine)  la plus haute marche du podium. Les deux équipes se sont débarrassées respectivement de l’Afrique du Sud et de la RDC. Pendant trois  jours, soit du 20 au 22 avril, l’espace Nganda Yalha dans la commune de la N’sele a servi de cadre à cette compétition continentale.  Il est à noter que les 5 premiers dans les deux versions sont d’office qualifiés pour la phase finale du mondial prévue en Chine en juillet prochain. Dans son adresse, Christian Matata, président de la FEVOCO (Fédération congolaise de volley-ball du Congo) a souligné : ‘‘Nous sommes très satisfaits du déroulement de cette CAN. La compétition a commencé dans un esprit de fair-play et s’est terminée aussi dans le même rythme. Satisfait encore du parcours de la RDC (Dames) qui a failli être sacrée championne d’Afrique n’eut été cette petite erreur qui nous a beaucoup coûté cher. Qu’à cela ne tienne, elles se sont classées deuxième et surtout qu’elles ont éliminé les championnes en titre. C’est toute une fierté. Nous devons continuer sur la même lancée surtout que nous sommes qualifiés pour la coupe du monde. On aura la possibilité de former encore ces jeunes pour qu’à la coupe du monde, nous puissions faire bonne figure’’, a-soutenu Christian Matata.

 

L’absence remarquable des autorités congolaises

 

Les amoureux de la balle au filet qui ont le déplacement de Nganda Yalha ont apprécié l’organisation de ce rendez-vous réservé aux U19. Mais là où le bât blesse, c’est l’absence des autorités tant sportives et politiques de la RDC. Pourtant le ministre des Sports Pay Niango avait personnellement promis sa présence, voire même le président du COC (Comité olympique congolais). Les décideurs congolais devraient être fiers dans la mesure où c’est la première discipline d’organiser une phase finale de la spécialité. A en croire le président de la FEVOCO, il faudrait qu’on puisse commencer avec une discipline. On ne doit pas uniquement se concentrer sur le football, il y a d’autres disciplines qui font la fierté de ce pays.

 

Les congolaises frôlent le sacre

 

Il est à noter que l’équipe congolaise composée de Dorcas Mianda et Nathalie Kitekemeni ont été à quelques doigts du sacre de cette discipline organisée en RDC. Les Congolaise sont tombées en finale face à la paire égyptienne Nada-Niro par 2 sets 1 (22-14, 20-22,10-15). Les Congolaises sont tombées armes à la main après avoir largement dominé le premier set. Dans l’autre version, le Mozambique tenant du titre, a conservé sa couronne en battant l’Afrique du Sud par 2 sets à 0 (21-17, 17-21, 15-13). Les Léopards hommes n’ont fait mieux qu’occuper la 9ème place, soit l’avant derniers au classement général. Onze pays ont pris part à cette compétition. Dix dans la version masculine et sept dans la version féminine.

 

 

Le classement général chez les hommes se présente comme suit :

Mozambique

RSA

Egypte

Maroc

Algérie

Tunisie

République du Congo

Cameroun

RDC

Soudan

 

Chez les dames :

Égypte

RDC

Mozambique

Maroc

Algérie

Cameroun

Soudan

 

SEVADA

 

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