Comment bâtir notre Congo

La situation critique que traverse notre pays aujourd’hui, nous appelle plus â la réflexion et à la méditation.

Pour nous permettre de répondre à la question fondamentale qui est : Que devons-nous faire et comment bâtir notre Congo. En lieu et place de dépenser nos énergies à comment piéger, critiquer, faire du tort à son frère congolais, pour des intérêts que nous ne maîtrisons pas les origines ni les sources voire même les conséquences. Un petit regard sur le passé du Congo, Zaïre, Congo, il se dégage un constat malheureux qui est permanent et constitue le dénominateur commun de tout pouvoir depuis 1960; c’est les querelles politiciennes des personnes. Sans intérêt immédiat sur la population et le non adaptation des textes des lois aux textes passés, comme ceux de l’époque de la colonisation, de la constitution de la deuxième république et la constitution actuelle. Ces fléaux entraînent des conséquences néfastes sur la population avec comme résultat majeur : la pauvreté, que nous décrions aujourd’hui. Ma réflexion porte sur la vision que j’ai sur les 4 aspects fondamentaux qui doivent caractériser le Congo de Demain. 1. La Gestion politico-administrative 2. La Gestion économique de développement 3. La Gestion sociologique Et enfin, 4. La Gestion culturelle. Comme vous pouvez le comprendre je ne peux mettre le tout sur un seul article et même sans détails mais, néanmoins, je pourrais essayer de donner les grands axes de ces points. 1.

Gestion Politico Administrative de la RDC

Elle se présente aujourd’hui comme un moteur d’une voiture Mercedes qu’on a placé dans une autre de la marque Renault et entraînant ainsi une incompatibilité dans son fonctionnement. Ce qui veut dire tout simplement que nous nous efforçons à fonctionner avec une nouvelle constitution placé dans un cadre qui est régie à 70 % des textes des partis uniques et d’un système unitariste Nous avons eu 3 mandatures sans que les textes dans tous les secteurs soient adaptés à la constitution et cela dans tous les domaines. Judiciaire, Economique, foncier, territorial, santé, diplomatie, tourisme, agriculture, éducation et morale, culturel, l’emploi, la fonction publique, l’immigration etc.. Et pourtant nous avons mis en place des institutions depuis 2006 ! Faisons juste une comptabilité des textes produits pour adapter les textes de lois par rapport aux répartitions des compétences que les législateurs ont placées dans la constitution. Chaque jour qui passe, les animateurs et acteurs politique violent la constitution. Sans se voiler la face. Les textes sur la nomenclature des droits et taxes à recouvrer vous donnent une idée sur la complexité de l’application des dispositions constitutionnelles pour le bon fonctionnement de l’exécutif et de la justice, juste ces institutions que nous prenons en exemple pour vous Aujourd’hui, suivons l’actualité, toutes ces condamnations aux travaux forcés, analysons ce que dit la loi et voyons sur terrain son applicabilité! Rien que des vides juridiques.

Quiétude dans le fonctionnement des institutions

Vous constaterez avec moi que le pays connaît un dérèglement quant à l’application de la constitution, qui ne peut assurer une quiétude dans le fonctionnement des institutions. Je passe outre les conflits au quotidien entre les provinces et certains ministères du gouvernement central. Qui gère la territoriale aujourd’hui au niveau du gouvernement central ? Suivant les attributions du ministère de l’intérieur c’est plus l’aspect sécuritaire qui prime et le ministère de la décentralisation c’est plus la mise en place de la décentralisation, mais les aspects territoriaux restent suspendus. C’est pourquoi, notre apport tourne autour des propositions sous formes des recommandations qui s’articulent autour de; 1. L’activation par les deux chambres parlementaires et de l’exécutif d’une part et d’autres part par les provinces sur la production de textes de lois et édits adaptés à la nouvelle constitution bien sûre pour garantir l’équilibre pour les mati ères à compétences concurrentes entre l’exécutif national et provincial , Le sénat devra se référer aux provinces avant l’adoption des projets des textes de lois . Mutandi mutandis cette démarche est aussi valable et nécessite une célébrité dans le pouvoir judiciaire, des nouvelles d o dispositions de la loi pénale doivent etre adaptées à la nouvelle constitution et non usés des notes circulaires. 2. La mise en place d’une bonne politique territoriale pour assurer la bonne gestion administrative du pays à partir de la présidence et la conférence des gouverneurs à travers sa structure de suivi qui en assurera le suivi.

Pour exemple de ce dysfonctionnement, les gouverneurs ne peuvent nommer les administrateurs du territoire et les chefs des quartiers, pourtant acteurs important dans la gestion au quotidien. cette compétences revient au ministère de l’intérieur qui sur le plan de la constitution n’a plus la gestion de la territoriale , clairement définis en dehors des aspects sécuritaires 3.la production de la nouvelle lois pénales pour remplacer l’ancienne non conforme à la nouvelle constitution , certaines condamnations sont anticonstitutionnelle mais sont appliquées injustement aujourd’hui , au risque d’ entraîner l’État à payer des dommages et intérêts énormes aux condamnés Nous pensons nous arrêter à ce stade pour l’instant car c’est une réflexion qui vous est soumise pour appréciation dans une série des publications dans le cadre d’un débat sur la réflexion de Demain le Congo .

Correspondance particulière

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