Construction de la nouvelle aérogare à Ndjili : Claudel Lubaya exige à une enquête indépendante

Le dossier de la construction de la nouvelle aérogare à l’aéroport de Ndjili remonte à la surface et crée des remous dans la classe politique congolaise.

La pose de la première pierre pour la construction de cette infrastructure qui devait sonner le glas de l’ancien construit il y a fort longtemps et, mettre la RDC sous la phase de la modernité et au même niveau qu’est les autres pays, la nouvelle aérogare de l’aéroport de Ndjili a eu lieu le 2 mai 2018, sous le régime du l’ancien président, Joseph Kabila, soit deux ans passées.

Cependant, les travaux proprement dits n’ont pas débuté jusque-là. Convoqué devant le Sénat, le ministre des transports et voies des communications a fait des révélations qui ont jetées un pavé dans la marre. Le Député national Claudel Lubaya exige à une enquête indépendante sur l’utilisation des fonds perçus par le gouvernement auprès de EXIM-Bank of China, pour la construction de la nouvelle aérogare de l’aéroport de Ndjili, dont les travaux n’ont jamais commencés. Dans un communiqué avec en tête estampillée de sa qualité de député national, élu de Kananga, rendu public lundi 1 juin 2020, Jean Claudel lubaya dénonce les propos du ministre des Transports qui, devant les sénateurs, avait annoncé que 90% de revenus du GO-PASS serviront à financer le remboursement de la créance de 555 millions de dollars due à Exim-Bank of China, contracté par l’Etat congolais pour la construction des nouvelles aérogares à Kinshasa Ndjili et à Lubumbashi –Loano. Les révélations du ministre des Transports sont tellement graves qu’elles imposent une enquête urgente, impartiale et transparente par une institution indépendante, afin de faire toute la lumière et d’établir les responsabilités sur l’utilisation des sommes perçues auprès d’Exim Bank.

Les personnes impliquées doivent être poursuivies en justice et en attendant les conclusions de l’enquête, des mesures conservatoires doivent être prises à leur encontre », peut-on y lire. Et de continuer ; « Il est injuste que les dirigeants imposent des sacrifices au peuple pour rembourser des créances dont les sommes générées par celles-ci n’ont jamais servi à la construction de l’aérogare mais ont, bien au contraire, pris une destination inconnue ». Le député national appelle le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à se saisir de ce dossier pour rétablir le pays dans « ses droits spoliés et l’engager ainsi sur la voie du progrès et de la justice sociale » L’élu de Kananga insiste sur une enquête indépendante sur l’utilisation des fonds perçus par le gouvernement auprès de EXIM-Bank of China.

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