Gabriel Kyungu, victime d’un harcèlement

Le Coordonnateur provincial de la plateforme  » Ensemble pour le Changement » de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza affirme être victime d’un harcèlement de la part des forces de l’ordre.

A en croire l’ancien président de l’Assemblée provinciale du Katanga, une vingtaine de membres de son parti l’UNAFEC (hommes et femmes) ont été arrêtés arbitrairement et même violentés alors qu’ils étaient en train de suivre une formation sur les témoins qui seront déployés dans les différents bureaux de vote. Ces adhérents de l’UNAFEC ont été libérés. Non seulement mon parti, je suis moi-même aussi victime de harcèlement » a révélé celui qu’on appelle affectueusement « Baba » (entendez papa). Ce dernier rappelle que son bureau et sa chaîne ont été fermés. Réagissant aux accusations de Gabriel Kyungu, Lambert Mende Omalanga, Ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement réitère que la RDC est un état de droit. Si réellement Gabriel Kyungu a été victime d’un harcèlement, il n’a qu’à saisir l’auditeur de garnison de Lubumbashi qui s’occupe des bavures commises par les hommes en uniforme.

 Deux poids, deux mesures

Le président de l’UNAFEC déplore la politique de deux poids, deux mesures. Le pouvoir se permet tout: Les manifestations des forces de la Majorité sont permises sans problème. Par contre, les nôtres, sont soit interdites soit autorisées avec mille et une difficultés. À titre d’illustration, le dernier meeting de l’opposition a été autorisé puis interdit en toute dernière minute par la maire adjointe de la ville de Lubumbashi. À cette occasion, les leaders de l’opposition notamment Adolphe-Frédéric Muzito, Ève Bazaiba et les autres ont effectué le déplacement de Lubumbashi. Dans l’entre-temps, deux manifestation sont prévues cette semaine à Kinshasa. La première, c’est la marche de l’opposition prévue vendredi 26 octobre en contestation de la machine à voter. La seconde, c’est le meeting du FCC samedi 27 octobre au stade Tata Raphaël.

À cet effet, Justin Bitakwira, mobilise et rassure que 100 à 200 milles personnes sont attendues:  » Nous allons montrer de quoi nous sommes capables, ce n’est pas du triomphalisme, personne ne nous vaut ». Pour ce cadre du FCC, cette activité s’apparente à la sortie officielle d’Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du FCC à la prochaine élection présidentielle.

Le CLC et Congolais Debout mobilisent contre la machine à voter

Deux organisations de la société civile à savoir le Comité Laïc de Coordination (CLC) et Congo Debout continuent la sensibilisation contre la machine à voter. Jonas Tshiombela du CLC argue. Primo, cette machine n’a pas obtenu le consensus des parties prenantes. C’est pourquoi, elle semble être source de conflit et des violences. Secundo, elle n’est pas prévue par le calendrier électoral. Jonas Tshiombela appelle les acteurs politiques à cultiver la capacité de dépassement de soient vue d’aller aux élections avec les règles de jeu acceptées

Une pétition en vue

Maître Hervé Diakiese du mouvement citoyen  » Congolais Debout » compte mobiliser les cadres et la base de ce mouvement citoyen. D’ailleurs, une pétition est en gestation a révélé l’activiste.

JM Mawete

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks