Deux centres de santé, Tata mosala sur l’avenue Kimpioka et Saint-Paul sur Lingomo, à Kingasani dans la commune de Kimbanseke, ont été visités dans la nuit du vendredi 09 au samedi 10 octobre 2020 par des jeunes gens inciviques communément appelés « Kulunas » semant la pagaille.
Ces hors-la-loi ont atteint ces structures sanitaires après avoir escaladé les murs de clôture. Ils ont violé une sage-femme trouvée au centre Tata mosala, avant de s’enfuir avec le butin notamment des biens de grande valeur: les ordinateurs, le matériel médical ainsi qu’une grande somme d’argent. Selon certaines sources, ces malfrats auraient opéré aussi bien avec les armes à feu qu’avec des armes blanches. Yvette Ndundu, infirmière à Tata Mosala s’est révoltée face à la situation d’insécurité qui prévaut en permanence dans la commune de Kimbanseke, plus précisément au quartier Kingasani. « Nous sommes de la zone de santé de Kingasani. Les « Kulunas » ont saboté nos deux centres de santé. Ils ont violé une accoucheuse… Non, c’est triste… », a-t-elle déploré. Il y a lieu de noter que plusieurs personnes s’étonnent de la recrudescence de l’insécurité dans cette contrée de la capitale et du fait que les « Kulunas » font la loi au grand dam de l’autorité municipale. C’est le deuxième forfait du genre à Kinshasa. Il y environ un mois, les kulunas ont également violé deux infirmières dans un centre de santé dirigé par les religieuses catholiques dans la commune de Kisenso.
Nico Kassanda