Depuis le 25 août 2019, la province du Kongo central traverse une crise qui ressemble à un monstre que personne n’arrive à maîtriser.
Évidemment aujourd’hui, c’est le gouverneur qui porte ce casque d’une situation chaotique qui pourtant, existe depuis des longues dates. Nous avions des politiques au Kongo central qui ont démontré à l’époque, disons dès la première expérience de la décentralisation, une sagesse que toutes les autres provinces ont été émerveillées par la répartition des pouvoirs législatifs et exécutifs entre les Makuku matatu. (?) Et c’est la seule période où la province a évolué dans la paix et a connu une gestion de haute facture. L’honorable notable politique Simon Mbatshi a su gérer la province dans la maîtrise des équilibres et de la complexité de notre province.
Après c’est fut l’ouverture des conflits qui nous entraînent depuis au désarroi aujourd’hui. On ne peut bâtir la province dans le mensonge. Cette terre étant sacrée, beaucoup de maux s’y sont passés. Le sacrilège a été atteint lorsque le sang du peuple kongo a été versé par le Bakongo eux-mêmes. De ma connaissance, dans l’histoire de ce peuple, la vie politique de Bakongo va ensemble avec la croyance divine et la sagesse de ‘‘Mbuta’’ et l’Autorité établie.
Lorsque je parle de Mbuta, non les hommes ayant des activités non traditionnelle âgés, mais de ceux qui ont une idée sur la gestion de la province, en l’occurrence les anciens politiques qui ont animé les institutions ainsi que les chefs religieux de grandes églises et des représentations dans la province du Kongo central. De leur rencontre sortira des orientations pour la sortie de la crise et de la gestion future de notre chère province, qui a la charge d’assurer l’élan de développement du grand Congo. La province du Kongo central étant la locomotive de développement du pays tout entier, sa crise entame la politique nationale et affecte son élan de développement. Je le dis par expérience de l’analyse de la création de l’association internationale africaine, de l’État indépendant du Congo jusqu’à l’indépendance de notre pays. Nous ne pouvons bâtir le Congo sans se référer à l’histoire de la création du Congo, pour comprendre l’enjeu politico-spirituel de ce qui se passe dans la crise au Kongo central. Commencer l’étude de notre pays à l’accession de l’indépendance c’est une erreur d’appréciation qu’ont commises nos pères de l’indépendance et nous ont légué une terre difficile à manager Aujourd’hui point n’est besoin d’approfondir ce débat mais ce qui nous préoccupe aujourd’hui c’est la sortie de crise dans le Kongo central.
Ceci est ma contribution que je mets à la disposition de mes frères du Kongo central. Étant toujours en prison pour la cause de ma province, j’attends le temps favorable de Dieu pour me libérer et participer à la construction du kongo nouveau.
KGNM
