À quelques jours de la tenue des scrutins prévus en décembre, la Ligue des Jeunes de l’UDPS/Tshisekedi vient de lancer officiellement par son président national Yves Bunkulu Zola, ce dimanche 03 novembre 2018, la campagne d’identification et recrutement des jeunes. Objectif : recruter sur toute l’étendue de la république 100 000 jeunes dans 5 ans.
À cet effet, la matinée de ce jour avait aussi à l’ordre du jour, la campagne de sensibilisation de la jeunesse sur le programme ‘Vaincre la pauvreté’’ du candidat président de la République Félix Antoine Tshisekedi, présentation faite par le président du comité sectionnaire des jeunes de Lingwala, la présentation des candidats UDPS/Lukunga et le lancement du recrutement des jeunes pour la surveillance électorale.
Dans son intervention, le Docteur Yves Bunkulu a commencé par expliquer le bien-fondé de l’actuelle position de son parti en rapport avec le processus électoral en cours qui corrobore avec les propos du nouvel archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo qui a affirmé au cours d’une émission que la machine à voter ne peut pas se présenter comme obstacle pour les élections à venir. « Nous ne pouvons que nous réjouir même si cela nous a coûté insultes et diffamations. L’UDPS est toujours cette aigle qui voit plus loin que des poules. Cette vocation visionnaire nous a été léguée par le Feu Tshisekedi Étienne le grand Esprit. C’est à nous de contourner cet outil par des stratégies de surveillance dont le déploiement des témoins partout, ce qui semble malheureusement être le seul combat de l’udps avec la Formation des témoins par sa CEP à travers le pays » déclare-t-il.
Réagissant à la publication de la liste de l’équipe de campagne d’Emmanuel Shadary où l’on retrouve certains officiels notamment les ministres, mandataires de l’État, Il dit constater la continuité des violations habituelles de la Constitution en son article 97 et de la loi électorale en son article 36. Pour lui, le candidat Emmanuel Shadary devrait être sanctionné or vous savez que nous sommes dans un non-Etat. Toutefois, précise-t-il, l’UDPS a la plus grande équipe de campagne composée du peuple et qui finance d’ailleurs le candidat du peuple à travers l’opération 1$ ou plus pour celui qu’on a surnommé Fatshi.
S’agissant de la candidature commune de l’opposition, Il dit regretter que les leaders de l’opposition se sentent lésés pour un sondage neutre donnant gagnant deux leaders de l’opposition (Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe) au lieu de s’en réjouir et réconforter cette position. Cela dénote une haine et jalousie envers le candidat favori pour lui, Félix Antoine Tshisekedi. « Je pense que le peuple a un choix et c’est connu de tous. Le meeting du 29 septembre dernier à la place Triomphal était la boussole à moins que nos leaders emboîtent les pas de l’autorité morale du FCC, et dans ce cas le dernier mot reviendra au peuple souverain qui a toujours été en communion avec L’UDPS » a soutenu le docteur Yves Bunkulu. Et pour finir, il a indiqué que ceux qui fuient le vrai débat sur le sens de la lutte contre la dictature, ceux qui n’ont même pas un programme et partage un lourd bilan négatif avec Joseph Kabila s’évertuent dans un bas débat de diplôme et d’expérience. Pour lui, Ils doivent savoir qu’ils ont raté la cible, Félix Tshisekedi est le candidat ayant une expérience politique avérée, élu président cellulaire en 1992 à Leuven, puis Vice-Président fédéral UDPS Benelux vers 2000, secrétaire national adjoint aux relations extérieures puis chef de département des Relations extérieures, dernièrement secrétaire général adjoint en charge des questions politiques, administratives et diplomatiques jusqu’à son élection à la tête du plus grand Parti du Congo. « Mandela, Trump n’ont même pas été dans un conseil communal mais sont grands par leur gestion. N’en déplaise à ceux qui pensent s’être prostitué dans différents partis et cabinets politiques voire portefeuilles de l’État, c’est ça la seule expérience. S’il en est la seule, elle a été mauvaise pour eux, qu’ils nous disent les résultats de leur gestion et nous leur dirons là où ils ont placé le Congo. Pour ce qui est du cursus académique, ceux-là doivent comprendre que le diplôme seul ne suffit pas pour être président de la république. La moralité et la volonté politique valent mieux que tout. « Les Docteurs et Professeurs du régime en place ont montré leurs limites avec une gestion calamiteuse et immorale du pays jusqu’à rétrograder le Congo au même niveau que la Somalie » a-t-il conclu.
