Le duo Monsengwo-Bokundowa à la tête de la CENI

La Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo ( NOGEC) a proposé le tandem Laurent Monsengwo et André Bolundowa pour diriger la CENI. Le premier sera président et le second vice-président.

L’annonce a été mardi 23 mars lors dans la lettre de transmission par la NOGEC de sa proposition de loi sur la réforme de la CENI à la communauté internationale. Cette organisation motivé son choix par le fait que ces deux personnalités jouissent de la probité morale, d’une longue expérience et de l’indépendance d’esprit. La NOGEC a transmis spécialement sa proposition de loi à la Cheffe de la MONUSCO, Bintu Keita, aux ambassadeurs de la France, de la Belgique, de la Grande-Bretagne, de la Russie, de la Chine ( tous accrédités à Kinshasa) et du représentant de la SADC en RDC. Pour rappel, la NOGEC, membre du FCC a formulé récemment cinq propositions en ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement de la CENI. Par ailleurs, voici les cinq suggestions : 1. Depolitiser totalement la CENI; 2. Supprimer l’assemblée plénière inutilement budgetivore; 3. Confier la gestion du bureau de la CENI aux confessions religieuses en répartissant les postes de la manière suivante : – Présidence: Église catholique ; – 1 ère vice-présidence : Église protestante ; – 2 ème vice-présidence : Église musulmane; Rapporteur: Église kimbanguiste: – 1 et Rapporteur adjoint : Église de réveil ; 2 ème Rapporteur adjoint : Églises indépendantes ; – Questeur : Église orthodoxe ; Questeur adjoint : Armée du Salut. 4. Rendre exécutoire les PV de désignation des membres du bureau, qui entre en vigueur à la date de sa signature ; 5. Supprimer toute influence politique lors de la procédure de désignation et de prise de fonction des membres du bureau de la CENI et pas d’ordonnance d’investiture. Pour le regroupement politique cher à Maître Constant Mutamba, la centrale électorale accuse de nombreuses lacunes dans son fonctionnement après trois cycles électoraux. Par conséquent, elle est loin d’assurer l’impartialité du processus électoral. La NOGEC rappelle que les trois cycles ont engendré des contestations post-électorales qui ont occasionné d’énormes dégâts matériels et d’innombrables pertes en vies humaines. Ce constat, soulève une interrogation selon la NOGEC : s’agit-il d’un problème de la défaillance des textes qui organisent le fonctionnement de la structure chargée du processus électoral ou plutôt d’acteurs qui la composent ? Ces deux problèmes constituent un véritable frein au processus électoral congolais. La NOGEC établit un constat implacable de la CENI:  » aujourd’hui, la CENI est devenue un lieu d’enrichissement illicite pour tous ceux qui y accèdent et une machine à fabrication d’élus ». JM Mawete

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