Réflexion: Les pistes de solutions pour relever l’Economie congolaise

Dans la poursuite de notre réflexion profonde sur le comment bâtir le  Congo nouveau, nous entamons ce jour le second point qui cadre avec l’économie et les  finances du pays.

L’économie du Congo est totalement dépendante de l’extérieur. Ainsi,  la  balance commerciale est en total déséquilibre  entre les importations et les exportations. Il est vrai que le pays est potentiellement riche,  en espace fertile pour l’agriculture, en fluvial et lacustre pour la pêche, avec un sous-sol riche en minerais et un grand espace aériens.

Tous ces éléments constituent des atouts que nous devons développer par une bonne politique de coordination des provinces, au niveau  du gouvernement central. L’Etat doit  d’abord ; Dégager les espaces pour les différentes exploitations suivant les domaines évoqués ci-haut, et, assurer la formation des cadres pour une intégration  efficace de tous ces domaines qui doivent assurer  une bonne  contre pénétration.

Ensuite, Réglementer les circuits économiques pour assurer une bonne répartition des marges bénéficiaires de la production ou de l’entrée des produits jusqu’à la commercialisation.  Mais également , La gestion d’un coût des charges liées à l’énergie  en évitant  les factures fantaisistes qui pèsent  inutilement  sur les entreprises qui n’ont pas Bénéficier des avantages des investissements. L’Etat congolais doit songer à Soutenir les PME par la création d’un fond de garanties,  qui sera alimenté par les banques commerciales avec  les mécanismes des frais de tenues des comptes.  Mettre en place une bonne politique de transport routier qui  devra relier toutes  les provinces du Congo par la voie routière, maritime et ferroviaires. Toute en Favorisant l’expansion de l’électricité dans les provinces, en vue de  permettre le développement des zones économiques.

Par la même occasion, les gouvernants  doivent songer à Encourager les commerces frontaliers pour ramener les entrées en devises sur le territoire National. Mais aussi  pousser les provinces à  investir  dans des projets à  impact direct sur le plan économique et productifs,  par  des  mécanismes de couverture des emprunts ,pour des projet à caractère national qui touche  directement  la population . Avec action immédiate.

 Par ailleurs l’Etat doit également Valoriser notre artisanat pour favoriser  la production semi industrielle. Et, mettre en place une bonne politique fiscale, réduisant les taux et la procédure, en vue de permettre d’élargir  notre assiette fiscale.

 Sans oublier la mise en place d’une bonne politique de sécurisation du processus de recouvrements des créances dû  à  l’État.  Ils doivent aussi mettre en place une preuve de paiement informatisé pour tout paiement des droits et taxes à  payer à  l’État.

Aussi, la Réduction sensibles des taux douaniers des articles pouvant créer et favoriser la création de la classe moyenne toute en Renforçant  le pouvoir de l’inspection générale des finances dans les contrôles des paiements de la TVA Et de clôtures des dossiers fiscaux auprès des administrations fiscales. Toujours dans sa quête des solutions adéquates, l’état doit s’Assurer  de la retenue à la source d’un pourcentage consensuel des ressources générées par les provinces pour le compte du gouvernement centrale, de même  que les provinces devront assurer une bonne rétrocession aux Entités administratives décentralisées pour augmenter le flux de recouvrements  des recettes de l’État.

La politique agricole devra être axée sur la culture vivrière et pérenne. Cette dernière  est beaucoup plus importante du fait des apports en devises. Et pour ce faire nous devons orienter les études vers la formation de la prise en charge de ces deux cultures.

Un programme de centre de récupérations des enfants de la rue et autres pour une formation structurée à  ce besoin. Et, encourager les études ayant trait directement à ces différents secteurs d’investissement que j’ai évoqué  plus haut, dans mon récit

Mettre en place une bonne politique économique d’intégration et  incitatives d’immigration des investisseurs. En ce qui concerne la  lutte contre la corruption nous  devront mettre en place une bonne    politique  sociale structurelle qui commence par prendre en considération  la sécurité sociale des agents et personnel de l’État ainsi que les responsables politique avant d’envisager comment  sanctionner  les faits et les présumés acteurs.

Ainsi,  comme vous venez de le comprendre,  le Congo dispose potentiellement  des atouts pour assurer l’élan de son développement économique et  des efforts pour structurer ses finances publiques par une bonne organisation de circuit de mobilisation des recettes et s’engager  pour des dépenses à priorités dans les secteurs productifs diversifiés , pour chaque province ,mais  également dans le cadre d’un programme national.

Evidement les dépenses de fonctionnement, devront être réduites au minimum et relever les dépenses en rémunération  et sécurité  sociale pour les agents et cadres de l’État.

Tel est, en quelques lignes, ma contribution  pour la seconde phase, dans le cadre de notre sujet mère comment bâtir le Congo de Demain.

(Correspondance particulière KGNM)

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