Les femmes candidates expriment leur désidérata sur les questions électorales  

Les femmes candidates engagées aux prochaines élections du 23 décembre prochain ont profité de la présence des membres du conseil de sécurité des Nations-Unies, non seulement pour faire entendre leur voix, mais elles ont aussi surtout saisi la balle au bond pour exprimer leur desiderata sur les questions liées aux élections prévues en décembre prochain.

L’aspect sécuritaire principalement pendant la période des élections, constituait l’une des préoccupations majeures de ces femmes candidates. L’une des femmes Marie José Ifoku, l’unique femme candidate engagée à la présidentielle qui a conduit la délégation de ces femmes candidates devant le conseil de sécurité des nations unies, a insisté sur l’unité de toutes les femmes congolaises, pour combattre ainsi les différentes formes des violences dont elles sont victimes. Marie-José Ifoku a indiqué que cette rencontre était une très belle opportunité pour toutes les femmes candidates au processus électoral à tous les niveaux, en l’occurrence la députation nationale, provinciales, présidentielle, de pouvoir s’exprimer sur les questions qui touchent la femme. Ces femmes toutes tendances confondues, opposition, majorité, ont saisi la balle au bond pour donner leur position en rapport à leur couleur politique. ‘’ Ce qu’il faut retenir de toutes les réactions des femmes est que la plupart d’entre elles ont clairement réagit en rapport avec la condition de la femme qui est caractérisée par l’injustice, la misère, les inégalités sociaux culturelles, l’intolérance, les violences de tout genre faites aux femmes ‘’, a indiqué la candidate à la présidentielle.

Un cadre d’appui aux femmes

Les femmes candidates ont également fait comprendre au conseil de sécurité des nations-Unies les difficultés auxquelles elles font face à pouvoir occuper l’espace politique. Elles n’ont pas hésité de revendiquer leur droit civique politique. Ces femmes politiciennes ont invité le conseil de sécurité des nations-Unies de les appuyer dans la prise en compte de leur voix laquelle est marginalisée, sans oublié leur sécurisation, étant donné qu’elles sont engagées et prêtent à se battre pour apporter un changement dans le chef de tous les congolais. Elles ont également préconisé à la délégation onusienne, la mise sur pied d’un cadre d’appui aux femmes engagées dans le processus électoral. Au finish, ces femmes candidates ont en insisté auprès de la délégation des nations-Unies, la mise en place des observateurs dans tous les bureaux de vote, ce qui leur permettront de se rassurer et de savoir exactement quelles sont les personnes qui auront remportées la batailles des scrutins. Tête à tête entre Kabila et la délégation onusienne.

Nico Kassanda

 

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