Enfin, il y est parvenu. Le sénateur Modeste Bahati Lukwebo a été porté au perchoir de la Chambre haute du Parlement mardi 2 mars avec 89 voix.
Candidat unique dans le ticket de l’Union sacrée, Bahati Lukwebo a promis lundi 1er mars lors de la campagne électorale devant ses collègues sénateurs de doter le pays des instruments juridiques nécessaires au mieux-être de la population, « […] l’objectif est celui de la recherche des voies et moyens en vue de la transformation sociale de notre pays et le doter des instruments juridiques nécessaires pour concourir au mieux-être de la population et à l’amélioration de la gouvernance publique », a-t-il déclaré devant les sénateurs. En outre, Bahati compte activer tous les leviers nécessaires prévus par les textes qui régissent notre chambre, pour améliorer les rapports du sénat avec le Président de la République, l’Assemblée Nationale, le gouvernement, les cours et tribunaux, le conseil économique et social, les assemblées provinciales, ainsi que les institutions d’appui à la démocratie », a-t-il indiqué Il sied de rappeler que, l’élection au bureau définitif du Sénat concerne tous postes à l’exception de celui de premier Vice-président occupé par Samy Badibanga, seul rescapé du bureau déchu présidé autrefois par Alexis Thambwe Mwamba. Après les élections de décembre 2018, Modeste Bahati avait haussé le ton pour réclamer la présidence du Sénat considérant le poids politique de sa plateforme, AFDC et Alliés. Sa requête n’a pas trouvé écho favorable à la Majorité de l’époque dominée par le FCC. Quelques temps après, Modeste Bahati avait claqué la porte du FCC pour se rapprocher du président Félix Tshisekedi. Aujourd’hui, sa stratégie politique a porté les fruits.
JM Mawete
