Les réactions ne cessent d’affluer à l’annonce du soutien de la France à la candidature de la rwandaise Louise Mushikiwabo au poste de secrétaire générale à la Francophonie.
Pour le professeur Isidore Ndaywel, le Rwanda aura du mal à affirmer son leadership dans la Francophonie. Même si la situation économique de petit pays est reluisante, la politique, quant à elle n’est pas exemplaire: la majeure partie de la population est marginalisée, la privation de la liberté d’expression. Au niveau de la région des Grands Lacs, la mémoire congolaise reste marquée par la situation à l’est (région du Kivu). Ce qui pousse l’historien à penser que le Rwanda aura du mal à faire la leçon. L’ancien commissaire général de la Francophonie nuance en affirmant que c’est une bonne idée pour l’Afrique. De passage à Paris, le président rwandais Paul Kagame a pu décrocher le soutien de l’hexagone pour sa candidate, Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères. En cas d’élection, la cheffe de la diplomatie rwandaise devra succéder à la canadienne Michaël Jean.
JM Mawete
