Que pensez-vous du football congolais après l’ère Omari?

Le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani, a annoncé sa démission ce mercredi 16 juin, au cours d’un point de presse à Kinshasa. Après avoir passé dix-huit ans à la tête de la FECOFA, Constant Omari a décidé de passer la main, à un moment où son sport vit des heures agitées. Il avait promis de ne pas s’éloigner définitivement du milieu du football. L’avenir du football congolais après l’ère Oamri. La population s’exprime :  

Dery Tëng: le football congolais est en Omari, un homme qui a fait 18 ans à la tête de la FECOFA. Il était encore très important pour le football congolais, mais la question que tout le monde se pose pour le moment est de savoir s’il y aura encore quelqu’un pour mieux faire plus que lui. Selon moi, je dirai que les choses vont s’arranger et le football congolais va s’améliorer après lui seulement si nous faisons confiance à cette nouvelle personne qui viendra pour lui succéder. Et encore, je demande au Gouvernement congolais de mettre à la disposition de la FECOFA tous les moyens possibles pour la réussite du football congolais, car à en croire Constant Omari: si la RDC veut un sport d’élite, il faut se doter des infrastructures adéquates. Nous manquons des stades. Le Bénin, qui est beaucoup plus petit que notre pays et n’a pas les mêmes moyens, s’est lancé dans une opération de construction de plus de vingt stades. Quand la Fédération congolaise a décidé de poser du synthétique aux stades des Martyrs et Tata Raphaël, c’est parce qu’elle n’avait pas les moyens de s’offrir une pelouse naturelle.

Henock Kasende : son départ était un souhait, puisque sa gestion n’était pas bonne. J’espère qu’après son départ le football congolais va prendre de l’ampleur.

Germain Kaleka: espérons que l’avenir sera meilleur avec son départ car il a aussi fait sa part durant les précédentes années, c’était vraiment fantastique, on aura tout vécu durant son règne : défaites, victoires, disqualification, déception, joie, insultes, émotions ….

Bienvenue Kabika : c’est le tour du prochain président qui doit aussi nous prouver ses compétences. À ce que je sache dans son ère, il n’ya pas eu grand-chose de plus négatif. Mais comme il est parti, nous ne pouvons rien changer, et nous espérons avoir un président plus que lui.

Pierre Kabongu : l’idéal est que nous puissions voir le sport congolais atteindre un autre niveau sur le plan national et international comme d’autres nations. Constant Omari a fait son temps et aujourd’hui certaines personnes dirigent le sport, nous espérons que ces derniers doivent regarder où Omari avait failli et qu’ils relèvent la pente. Nous espérons que les temps sont accomplis afin que les choses changent, car Constant était victime de plusieurs insultes, injures et autres choses. Nous souhaitons un bon travail à l’équipe qui prendra les commandes du football congolais. Aicha Koné : l’ère du football congolais après le départ d’Omari ? Comment allons-nous le définir car il vient de partir fraîchement. Personnellement, je sens déjà un vide, s’habituer de l’absence d’une personne qu’on a aimé et qui nous a bien servi n’est pas facile. Nous attendons à bras ouverts le nouveau afin de l’accompagner comme on l’a fait avec le précédent.

Rebecca Musau: personnellement, je pense que l’ère du football congolais après Omari est très médiocre et je me demande pourquoi ? En guise de réponse, c’est parce qu’il faisait bien son travail simplement. Il reste et demeure l’icône du football congolais.

Redia: ça s’annonce bien, je ne voyais rien de plus meilleur qu’il faisait pour que son départ puisse être trop remarquable. C’est normal qu’on parle de lui parce qu’il fut président mais en parlant du travail, il ne m’a jamais convaincu.

Fabien Keba : Mais rien ne va plus marcher après Constant Omari. Pourquoi se contenter du départ d’un héros comme lui ? Je ne crois pas qu’il y’aura une autre personne aussi compétente, capable de combler son vide. Je souhaite même qu’il rentre, j’ai peur qu’on tombe sur une mauvaise personne. A comprendre est que l’image de notre pays dans le monde de sport sera positive si nous sommes forts. Dès que le dirigeant n’est pas bon tout est bafoué.

Joyce Tshitend : Jusqu’alors rien n’a changé, mon souhait est que tout marche bien, puisque c’est pour l’intérêt commun. Il faut souligner que le sport joue un rôle important pour le développement d’un pays, alors le dirigeant doit être meilleur afin de bien diriger. Au cas contraire, nous allons continuer à marquer les pas.

Propos recueillis par Clarisse Mfuamba

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