Vivez-vous réellement cette égalité?

La lutte contre la discrimination et l’inégalité entre hommes et femmes est au cœur des travaux de l’OIT et fait l’objet de deux conventions fondamentales : la convention (n° 100) sur l’égalité de rémunération, 1951  et la convention (n° 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958 . De nombreux autres instruments de l’OIT, tels que la convention (n° 156) sur les travailleurs ayant des responsabilités familiales, 1981 , la convention (n°159) sur la réadaptation professionnelle et l’emploi des personnes handicapées, 1983 , la convention (n° 169) relative aux peuples indigènes et tribaux, 1989 , et la convention (n° 189) sur les travailleuses et travailleurs domestiques, 2011 , traitent d’aspects spécifiques de l’égalité et de la non-discrimination.

Francine Nkufi, journaliste : Bon, il est souhaitable que nous puissions vivre cette égalité homme-femme, mais la réalité nous donne autre chose, ce qui revient à dire que cette égalité n’est pas vécue. Le monde laisse toujours la femme être considérée inférieure à l’homme. Peu d’hommes croient à l’émancipation de la femme, raison pour laquelle, ils n’accordent pas la parité à l’être féminin, c’est qui est dommage car, aujourd’hui nous avons des chefs d’entreprise femmes.

Lucie Ngusi, activiste des Droits de l’homme : S’il faut répondre à cette question concernant l’égalité, je dirai non. On ne le vit pas réellement. C’est juste qu’on parle de l’égalité qui est encore loin d’être une réalité. Dans mon domaine, si vous circulez dans certaines maisons de presse, vous trouverez que les femmes n’ont pas les mêmes chances que les hommes. S’il faut couvrir les domaines politiques, c’est toujours aux hommes que ce privilège est accordé. On pense toujours que la femme ne saura pas, elle n’est pas capable.

Godeli Kapinga, entrepreneuse : Vivre l’égalité ? Nous sommes loin de là vraiment, la plupart de femmes n’ont même pas encore compris en quoi consiste l’égalité, certaines n’ont jamais compris qu’elles sont valorisées indirectement. On rencontre beaucoup de femmes détentrices des diplômes mais complexées et incapables de défendre leurs titres. Cette idée en soi est bonne, mais nous avons encore un grand travail de conscientiser les femmes que nous sommes pour enfin parler de l’égalité. Jusqu’alors même sur le marché de l’emploi le nombre de femmes est réduit. En effet, il faut inspirer la femme pour un avenir meilleur de la nation.

Mariam Keba : L’égalité entre homme et femme pour moi, c’est un signe d’honneur pour les femmes du monde plus particulièrement celles de l’Afrique qui étaient autrefois comme des esclaves, on a voulu montrer à la femme qu’elle a sa place dans la société et dans le secteur numérique aussi.

Propos recueillis par Clarisse Mfuamba

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks