Clôture du mois de la femme : la LISPED offre une tribune d’expression aux femmes de sport

La Ligue Sportive pour la Promotion et la défense des Droits de l’homme (LISPED) a organisé ce mercredi 31 mars dernier à l’occasion de la clôture du mois de la femme sa deuxième tribune.

Les femmes sportives et les femmes dans le sport (toutes disciplines confondues) ont discuté autour du thème : le leadership féminin : quel bilan de la participation féminine dans le monde sportif. Plusieurs femmes ont pris part à cette activité notamment les basketteuses, les boxeurs, les karatékas, …

Mêmes les femmes avocates et juristes qui soutiennent les sports féminins ainsi que les femmes des médias. Autour de ces échanges, les femmes ont plaidé sur la cause de la femme dans le sport. Pourquoi la femme ne se retrouve pas dans les instances de décision? Pour répondre à cette préoccupation, plusieurs d’entre elles ont pris la parole. Nancy Tshiaba, Sisi Mbuyi et Lope ont affirmé que les femmes elles-mêmes sont les barrières pour leur vie, elles se sous-estiment, elles ne se vendent pas alors qu’elles ont des potentialités pour se vendre sans compter les violences faites aux femmes.

Hélène Mukumba, ancienne basketteuse dit que les violences sexuelles surviennent souvent parce que ces filles sont encadrées par les hommes. Rares sont les femmes qui sont encadrées par les femmes alors qu’il y a des aînées qui sont là et qui ont réalisé des prouesses dans le sport. Elles hésitent à s’élever pour changer l’imaginaire de la femme dans le sport. Les femmes ont plaidé auprès du Gouvernement en gestation en vue de revoir la situation de la femme sportive parce qu’on estime que la femme après sa carrière n’a plus d’importance. C’est pourquoi, il faut faire en sorte que cette dernière ait un numéro matricule et aussi participe aux Jeux olympiques.

L’occasion faisant le larron, une structure a été créée pour permettre aux femmes de sport de faire entendre leur voix. Après ces échanges, ces femmes ont savouré un buffet offert par le coach Florent Ibenge. Pour finir en beauté, la LISPED a soufflé sur sa vingt-deuxième bougie.

Jemira Mutono

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