Les ovations fusent de partout à l’endroit de l’Inspection générale des Finances (IGF).
À défaut de la totalité, une bonne frange de l’opinion est en train de saluer le travail abattu. En un temps record, cette institution de contrôle a pu produire des résultats escomptés. Plusieurs boîtes de Pandore ont été ouvertes. Allusion faite notamment au sulfureux dossier du parc agro-industriel de Bukangalonzo et à l’epineuse question de la traçabilité du go pass, taxe payée pour voyager aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. On comprend aisément pourquoi le Chef de l’État tenait absolument à réactiver l’IGF. C’était dans le but de lutter contre la corruption, les détournements et autres infractions similaires et de servir d’appui à l’appareil judiciaire. Que ces rapports de l’IGF ne pourrissent pas les tiroirs, la justice devra reprendre le relais. Sinon, ce serait un goût d’inachevé. Il y va de l’obligation de l’instauration d’un État de droit. À chacun de jouer sa partition. JM Mawete
JM Mawete
