Si le football est considéré comme le sport roi, alors il partage son trône, son règne avec les paris sportif. C’est pour démontrer actuellement l’engouement des congolais pour les paris à tel point que ces derniers sont devenus eux-mêmes des sports. Bien évidemment avec le concours de la pauvreté et du chômage.
L’enjeu, c’est de miser peu pour gagner beaucoup. C’est pourquoi, les férus de ce jeu consacrent la majeure partie de leur temps pour étudier à fond les différents pronostics. Certains sont devenus experts en la matière à l’instar d’autres disciplines scientifiques. Allusion faite aux mathématiques d’autant plus que les calculs interviennent. Un éventail des possibilités s’offrent au parieur au-delà de trois résultats conventionnels d’un match notamment la victoire, la défaite et le nul : quelle équipe va marquer le premier, laquelle va marquer le plus de buts, …Tenez, on peut même parier pour le score à la mi-temps. Et de surcroît, tout est codifié par le biais des chiffres. On comprend aisément qu’il faut être initié. Sans vouloir vanter ces jeux, certains ont déjà raflé de millions. Aucun congolais n’osera me contredire. Les mineurs outrepassent la mesure d’interdiction de jouer. D’ailleurs, ce sont eux qui affluent dans les boutiques. Avec le début du mondial et les grandes vacances, l’engouement atteindra le zénith. Comme qui dirait, les paris sportifs ont damé le pion aux paris des chevaux.
JM Mawete
