Les érosions à la base du calvaire à Kindele

Les habitants du quartier Kindele dans la commune de Mont Ngafula éprouve d’énormes difficultés depuis le 25 décembre 2016 suite à une pluie violente à la base  de leur misère.

A en croire Jésus Mukengele, un ancien habitant du quartier, ce fut un 25 décembre 2016 qu’une pluie torrentielle a causé une érosion d’au moins 10 mètres, nous sommes allés solliciter une aide auprès de la députée Tshasa, sans succès. Au mois de janvier les chinois sont venus jeter du sable rouge ainsi que des pierres, ça nous avait quand  même soulagés. Au mois de mars, il eut encore une forte pluie, et celle-ci a aggravé la situation, elle a coupé les tuyaux de la REGIDESO. Ces tuyaux ont rempli d’eau le ravin de 9h à 15h où les agents de REGIDESO sont venus boucher ce tuyau, cela était à la base d’un effondrement très dangereux en plein jour. Nous avons encore recouru auprès de la députée Tshasa, cette fois ci elle nous a promis son soutien, toujours sans succès. Abandonné de notre triste sort, c’est ainsi que cette érosion a atteint cette grandeur. La Congrégation de sœurs, les prêtres ainsi que le gouvernement ont financé à deux reprises auprès de Tshasa, député. Le ministre de l’IPR honoraire Thomas Luhaka et Olivier Saya, ancien bourgmestre de Mont Ngafula ont bouffé cet argent sans rien réparer. C’est après que l’honorable Tshasa est descendu sur terrain, et elle a déclaré qu’à son niveau elle ne peut pas s’engager ce réaliser ce travail. Nous avons l’impression d’être abandonné de tous, beaucoup de médias sont descendus ici, toujours sans aucune suite favorable

Cette érosion a engendré beaucoup d’autres difficultés : la pénurie d’eau, l’inaccessibilité à l’électricité, manque de routes et des écoles, etc. Les habitants de cette contrée n’ont pas croisé les bras malgré leur solitude, ils ont introduit une demande de réhabilitation de la distribution d’eau au quartier Kindele. Cette demande, étant en cours, la REGIDESO a exigé 2500 US dollars. C’est ainsi qu’un appel a été lancé à toute personne de bonne foi de pouvoir les soutenir. Mireille Mopita, une habitante de ce quartier n’a pas manqué de exprimer son mécontentement face à cette situation déplorable : ‘’ nous n’avons où aller, nous sommes entouré des érosions, nos vies sont en danger’’. Elle se demande si les autorités ont la chair humaine pour être indifférent à ce grand problème que nous traversons depuis des années, il n’y a plus de circulation ici, les gens ont quitté mais nous n’avons pas où aller, on a pas de l’eau, il faut parcourir des kilomètres pour puiser de l’eau (20 litres à 200fc)nous ne sommes pas bien, veuillez penser à nous chères autorités, sinon vous vous réveillerez un matin ,tous les habitants de ce coin seront engloutis.

Sécurité assurée

« En ce qui concerne la sécurité, coup de chapeau à nos policiers. Mais au-delà de la sécurité, la vie n’est que misère’’ a déclaré Delis Kumbula, changeur de monnaie, nous n’avons pas accès aux écoles, certaines écoles, y compris l’internat sont de l’autre côté du ravin. L’État a financé deux fois pour la réhabilitation de la route qui mène vers Kimwenza, rien n’a été fait à part ces caniveaux inachevés. Les mots me manquent pour exprimer cette souffrance intense, même avoir de quoi vivre toujours difficile, avec le taux qui ne fait qu’augmenter du jour au jour, nous sommes désespérés, que les autorités songent à nous en actions et non en paroles. Nous ne manquerons de les remercier si ils pensaient à nous a-t-il martelé.

Une action du pouvoir public est requise pour soulager tant soi peu la souffrance de ces compatriotes.

Clarisse Mfuamba

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