Réélection de Kasonga Tshilunde : scission consacrée à l’UNPC

Le climat était déjà tendu ce dernier temps dans la corporation journalistique. Deux camps notamment celui du président sortant Joseph Boucar Kasonga Tshilunde et du vice-président Placide Tabasenge.

Avant le départ pour Muanda, la médiation mise en place dont a fait partie Chantal Kanyimbo avait suggéré de ne pas traiter les sujets fâcheux. Allusion faite notamment à l’élection d’un nouveau comité directeur. Proposition rejetée en bloc par le président Kasonga. De l’autre côté, Placide Tabasenge appuyé par le patriarche Malembe Tamandiak compte organiser leur congrès du 14 au 17 décembre au centre Nganda. A coup sûr, un nouveau comité verra le jour. Par conséquent, l’opinion sera en face d’un bicéphalisme à la tête de l’UNPC. Jusqu’où ira cette affaire ? Qui vivra verra. Dans l’entretemps, les congressistes continuent encore à savourer les délices de la ville littorale de Moanda.

Les journalistes s’expriment

Gede Luiz Kupa, journaliste à 7SUR7.CD : La réélection de Kasonga Tshilunde à la tête de cette instance prouve à suffisance que les journalistes ne veulent pas évoluer. Personne n’ignore comment les journalistes sont abandonnés à leur propre sort depuis peu. La coropration journalistique congolaise est facilement envahie, puisque l’organe habilité à réguler plusieurs choses, n’est pas du tout organisé. N’importe qui s’appelle aujourd’hui journaliste, et même pour avoir ces cartes de l’UNPC, c’est devenu très facile, aucun critère n’est respecté. Dommage que toutes ces bavures se sont produites durant le récent mandat de la même personne qui revient aujourd’hui. Les journalistes renouvellent la confiance à Kasonga, mais pour avoir fait quoi? C’est là, la question. Je trouve que le monsieur n’a que son expérience comme argument à faire valoir, mais dans l’exécution de sa tâche, il n’est pas un exemple. Continuer à s’accrocher malgré tout, pousse à une réflexion approfondie… Que gagne-t-il réellement ? La presse doit assumer toutes les conséquences.

Giscard Havril Mane Abeti : C’était connu d’avance. Il a recruté ses amis pour aller le reconduire. Le lit lui a été dressé par Denise Nyakeru, pas étonnant. Il s’agit de l’UNPC au service et sous la coupe du couple présidentiel congolais. Les observateurs observent merci

Cédric Abazi : Rien de nouveau. Mais ça permet seulement de renforcer dans l’opinion l’image d’une structure peu crédible

Et sans éthique.

Petit Ben Bukasa, journaliste : Nous rejetons tout en bloc et exigeons les états généraux de la presse.

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